"Nos forces sont en état d'alerte, nous avons des consignes de tirer sur tout appareil qui survolera à basse altitude sur notre espace", a indiqué la source, ajoutant que "on pensait que c'était un hélicoptère de l'armée nationale qui voulait nous attaquer". "L'appareil est passé vers 16h00 heures locales à basse altitude dans le camp de Rumangabo où se trouve un important nombre de nos munitions", a poursuivi la même source.
Selon cette source, après les affrontements du mois d'août dernier qui ont opposé le M23 aux Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) aidées par la Brigade d'intervention de la MONUSCO près de Goma, le commandement militaire du M23 interdit à ses militaires de tirer sur les Nations unies . "Les rebelles du M23 ne nous excluront pas de l'espace aérien congolais. Nous continuerons à tout mettre en œuvre pour défendre la population civile, y compris par la force si cela s'avère", a déclaré dans un communiqué publié le même jour, le Représentent spécial du Secrétaire général des Nations unies et chef de la MONUSCO, Martin Kobler.
Dans un communiqué publié le 3 octobre, le M23 a menacé de tirer sur tout appareil qui survolera à très basse altitude dans espace.
