Tchad : Les prix des transports urbains et interurbains flambent

Afriquinfos Editeur
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Selon cette mesure annoncée par le ministre tchadien de la Sécurité publique, Ahmat Mahamat Bâchir, tous les véhicules de transport public urbain doivent mettre, sur les portières, le nombre de places assises mentionné sur la carte grise.

Au Tchad, les moyens de transport public manquent cruellement. Ainsi, les véhicules du transport commun, souvent en piteux état, ont pris l'habitude de transporter plus de passagers que ne le permet la capacité du véhicule: un taxi de quatre places prenait six passagers; un minibus d'une capacité de neuf places en prenait jusqu'à quatorze, ce qui causait fréquemment des accidents.

Pour compenser la perte causée par un nombre de passagers réduit, les chauffeurs de taxi ou de minibus ont décidé de relever le prix du transport, au grand dam des clients.

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Selon la décision ministérielle, tout véhicule mis en circulation doit également être muni de toutes les pièces administratives et avoir les organes en règle, conformément au code de la route.

Ahmat Mahamat Bâchir a par ailleurs interdit la navigation, la pêche et la buanderie sur le Chari et le Logone, les deux fleuves qui se rencontrent au niveau de la capitale pour se joindre au Lac Tchad.

Il a également interdit la mendicité sur l'ensemble du territoire national.

Depuis lundi, une brigade mixte, composée de policiers et de gendarmes, traque les mendiants, composés essentiellement d'enfants issus des écoles coraniques et de personnes adultes venues en partie de l'Afrique de l'ouest et même de la Corne de l'Afrique.

"Tout mendiant étranger pris en flagrant délit sera, purement et simplement, expulsé vers son pays de départ. Les mendiants tchadiens interpellés seront confiés à leurs marabouts respectifs, qui sont tenus de les prendre, dorénavant en charge. Tout marabout récalcitrant en ce sens s'exposera à des sanctions", a prévenu Ahmat Mahamat Bâchir.