L'officiel, qui a préféré garder l'anonymat, a déclaré que cette décision avait été prise après que "notre armée a réussi sa mission qui était de combattre les groupes terroristes armés et a regagné le contrôle complet des territoires".
Les sources ont ajouté que les forces armées resteront sur le qui-vive pour répondre à toutes attaques lancées par des groupes terroristes armés contre les civils, les agents de l'ordre, les troupes armées, toutes les propriétés publiques et privées, afin de protéger la sécurité de la patrie et des citoyens
Cette annonce répond à l'échéance fixée par les Nations Unies pour l'application d'un cessez-le-feu initié par l'émissaire spécial de l'ONU et de la Ligue arabe, Kofi Annan, pour résoudre la crise syrienne politiquement et empêcher que le pays ne sombre dans une guerre civile.
Par ailleurs, M. Annan a déclaré mercredi qu'il avait été informé par le gouvernement syrien que la fin de tous les combats dans toute la Syrie entrerait en vigueur à partir de jeudi, 6h00 heure locale, selon le porte-parole de M. Annan, Ahmad Fawzi.
Dans un communiqué publié mercredi, M. Fawzi a déclaré que le ministre syrien des Affaires étrangères avait envoyé à M. Annan une lettre dans laquelle le gouvernement déclarait se réserver "le droit de répondre proportionnellement à toutes les attaques lancées par les groupes terroristes armés contre les civils, les forces du gouvernement ou encore les propriétés publiques et privées".
Le porte-parole a déclaré que l'émissaire international continuera de coopérer avec le gouvernement syrien au niveau de l'application du plan de cessez-le-feu de M. Annan.
Le plan en six points prévoit le retrait des troupes des zones habitées d'ici le 10 avril et un cessez-le-feu d'ici le 12 avril. Le plan a pour but d'ouvrir la voie à une solution politique à la crise qui dure depuis treize mois.
La Syrie est sous le joug de pressions internationales pour que Damas cesse les opérations contre les bastions de l'opposition. D'après l'ONU, plus de 9000 personnes ont été tuées au cours de cette crise. Mais le gouvernement syrien estime que les groupes armés sont derrière la mort de 6044 personnes, dont 2566 soldats et policiers.