Selon le reportage, les deux parties sont parvenues à un accord en six points, qui prône également la retenue verbale dans les médias et l'établissement d'un mécanisme par lequel l'Union africaine (UA) pourra surveiller toute tension qui pourrait surgir entre les deux parties.
"Les deux parties ont réitéré la volonté politique existante de surmonter la crise de l'intensification militaire et leur détermination à signer l'accord de sécurité au cours de ce cycle de négociations, avant de passer aux questions en suspens durant le prochain cycle de négociations", selon le reportage.
Les deux parties discuteront, au sein de la commission politique, des différends qui subsistent, en se concentrant sur les causes de la récente escalade militaire à la frontière entre les deux pays.
Le Soudan et le Soudan du Sud ont échangé des accusations au sujet du regain de tensions militaires entre les deux parties après que le président sud-soudanais Salva Kiir Mayardit a reconnu que son armée avait pénétré en territoire soudanais.
Le président américain Barack Obama a exhorté le président Kiir à mettre un terme à l'escalade militaire avec Khartoum et à appeler son armée à faire preuve de retenue et à ne pas combattre sur la ligne de démarcation entre les deux pays.
Des affrontements armés ont éclaté la semaine dernière entre le Soudan et le Soudan du Sud dans la zone de Higlieg dans l'Etat du Sud-Kordofan, à la frontière entre les deux pays.
Le Soudan et le Soudan du Sud n'ont pas réussi à délimiter leur frontière commune et se disputent de nombreuses zones frontalières, notamment la région de Jao qui a été le théâtre d'affrontements armés le 26 février, ainsi que la région d'Abyei.
Le Soudan et le Soudan du Sud ont signé le 10 février un accord de non-agression pour éviter tout conflit armé entre les deux parties.
L'accord, qui a été conclu grâce à la médiation de l'UA à Addis-Abeba, stipule que chaque partie doit respecter la souveraineté et l'intégrité territoriale de l'autre et ne pas s'ingérer dans ses affaires intérieures, et doit également s'abstenir de recourir à la force et respecter les intérêts communs et la coexistence pacifique.