Il s'agit d'une "victoire des pays africains contre les interventions extérieures dans leurs affaires intérieures", a déclaré samedi à la presse le porte-parole du ministère soudanais des Affaires étrangères, al-Obaid Ahmed Mirawih.
"Le Soudan salue cette décision qui confirme la position sincère de l'UA et son désir réel de préserver la cohésion des pays du continent", a-t-il ajouté.
Vendredi, le vice-président malawien Khumbo Kachali avait annoncé que son pays avait décidé de ne pas abriter le sommet de l'UA prévu en juillet prochain.
"L'Union africaine nous a écrit une lettre, affirmant que si nous ne permettons pas à al-Bachir de venir au Malawi, ils vont tenir le sommet à Addis Abeba en Ethiopie", avait indiqué M. Kachali.
Le Soudan avait officiellement demandé, jeudi, à la Commision de l'UA de tenir le prochain de l'UA dans la capitale éthiopienne au lieu de Malawi.
Selon Khartoum, sa demande de ne pas tenir le sommet au Malawi est justifiée par le fait que ce dernier ne respecte pas le droit d'organisation et les règlements de l'UA en annonçant son refus d'accueillir le président soudanais lors du sommet sous prétexte du mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI) visant al- Bachir.
