"L'attaque au mortier a coûté la vie à six personnes, soit quatre femmes et deux enfants, en plus de faire 22 blessés dont dix enfants et neuf femmes", selon la même source citant le gouverneur du Kordofan du Sud, Ahmed Haroun.
M. Haroun a indiqué que le gouvernement du Soudan du Sud était indirectement responsable de cet incident, soulignant l'importance de couper les liens entre le secteur nord du Mouvement de libération du peuple soudanais (SPLM) et les 9e et 10e divisions de l'Armée de libération du peuple soudanais (SPLA).
Khartoum accuse le Soudan du Sud de soutenir les rebelles du secteur nord de la SPLA qui se bat contre l'armée soudanaise dans les régions du Kordofan du Sud et du Nil bleu.
Le Soudan refuse de négocier avec le secteur nord du SPLM et de la SPLA jusqu'à ce que leurs liens avec le Soudan du Sud soient rompus, tandis que le gouvernement sud-soudanais réfute toute assertion sur ses relations avec le mouvement rebelle au Soudan.
Le porte-parole de l'armée soudanaise, Al-Sawarmy Khalid Saad, a dit plus tôt à Xinhua qu'un groupe armé appartenant au secteur nord du SPLM avait pénétré dans le territoire soudanais à partir du côté est de Kadogli et avait tiré des obus de mortier sur cette ville, tuant une femme et blessant trois autres civils.
L'armée soudanaise a riposté et a repoussé les assaillants, affirmant que la cité était maintenant en sécurité.
L'Etat du Kordofan du Sud est le théâtre d'affrontements entre l'armée soudanaise et le secteur nord du SPLM depuis l'an dernier.