Le président al-Béchir a fait cette annonce lors d'une session parlementaire, au cours de laquelle il a promis de couper des postes gouvernementaux aux niveaux de la présidence, le corps législatif et des ministères dans le cadre des efforts visant à rationaliser l'administration.
Les mesures annoncées comprennent également la réduction des privilèges des hauts fonctionnaires, des dépenses générales, et la privatisation des entreprises appartenant à l'Etat.
M. al-Béchir a poursuivi en déclarant une décision de supprimer progressivement les subventions gouvernementales aux carburants, disant que l'argent n'a pas aidé la population à faible revenu, mais est plutôt entré dans les poches des gens riches, ainsi que certaines institutions et organisations.
L'économie soudanaise a été en détérioration depuis la séparation du Soudan du Sud. Le Soudan a perdu les trois quarts de sa richesse pétrolière.
Après la séparation du Sud, le déficit dans le budget général du Soudan s'élève à 4,2 milliards de SDGS (environ 1,6 milliard de dollars américains), ce qui a poussé le Fonds monétaire international à exhorter le gouvernement soudanais à régler le problème.
En outre, le taux d'inflation annuel du Soudan est extrêmement élevé, atteignant 28,6% en avril et 30,4% en mai.