La société civile guinéenne souhaite la tenue rapide des élections législatives

Afriquinfos Editeur
3 Min de Lecture

Selon le secrétaire général du conseil national des organisations de la société civile guinéenne (CNOSCG) Aziz Diop contacté samedi au téléphone par Xinhua, cette situation de "décrispation politique et de tiraillement entre l'opposition radicale et le pouvoir'' n'est pas de nature à créer un climat d'apaisement et de quiétude sociale nécessaire au développement socioéconomique du pays.

Il a estimé que sur le plan technique et juridique la date annoncée par la CENI est bien tenable, si toutes les parties contribuaient à entretenir un climat propice dans le pays. Toute chose qui permettra d'engager "des actions réelles de développement dans l'intérêt des uns et des autres''.

Dès lundi, les acteurs de la société civile guinéenne s'engagent à rencontrer les différents leaders politiques pour les rappeler de leurs responsabilités vis-à-vis du peuple et tenter de trouver un consensus autour du processus des élections qui s'annoncent déjà en Guinée, a dit M Diop.

- Advertisement -

"La société civile va reprendre son bâton de pèlerin pour s'impliquer désormais dans tout le processus des élections, en jouant le rôle d'arbitre entres les différents acteurs politiques " a affirmé Aziz Diop, en ajoutant que " la Guinée est un bien commun à tous, qu'il ne faut pas brûler à cause des intérêts égoïstes des politiciens''.

Le secrétaire général de la société civile a aussi regretté les incidences souvent organisées par les partis politiques et qui dit-il, ne servent pratiquement à rien sauf à créer des climats de suspicions dans le pays.

De même, il a tenue à dire que l'Etat guinéen doit pouvoir respecter l'exercice des droits des citoyens dans la tenue des rencontres de sensibilisations dans le strict respect des lois en vigueur dans le pays.