A la quête d’opportunités pour donner un coup de fouet au taux de croissance de leurs économies, beaucoup d’Etats à l’ouest du continent noir se sont lancés au cours de la dernière décennie dans l’exploitation minière. Le phénomène a certes des répercussions positives sur les recettes de ces pays, mais produit aussi des corollaires sur les ressources naturelles et l’environnement de ces Etats miniers.
Quels sont les défis environnementaux, législatifs et de divers ordres auxquels font face ces Républiques d’Afrique de l’ouest qui tablent sur la production minière pour devenir des économiques « émergeantes » dans les années à venir ? La réponse à cette question est déclinée en différentes communications suivies de partages d’expériences entre les participants à l’atelier de Ouagadougou. Les hommes et femmes de média qui prennent part à ce rendez-vous journalistique auront par ailleurs l’occasion de prendre la température du fonctionnement d’une mine confrontée aux réalités sus-énumérées ce mercredi 3 octobre, à la faveur d’une sortie pratique sur le terrain.
Cette grand-messe de professionnels des médias est organisée conjointement par le Gwp/Ao (Partenariat mondial de l’eau, Afrique de l’ouest) et l’Uicn (Union internationale pour la conservation de la nature). « Vu que la désertification et la sécheresse compromettent déjà l’avenir de l’écosystème de cette partie du monde (….), il est impérieux de mettre en branle des pratiques durables pour un partage équitable des richesses entre populations directement concernées par l’exploration des mines et autorités des différents pays ouest-africains », a mis en exergue Pr Aimé Yanogo, directeur régional de l’Uicn-Paco, lors de la cérémonie d’ouverture de cet atelier. « Il faut coopérer pour procéder à une meilleure connaissance des défis de l’exploitation des richesses minières en Afrique de l’ouest (…) Cette collaboration est indispensable pour un développement sain dans ce domaine», renforcera sur le même sujet Hama Arba Diallo, président du Gwp/Ao.
Afriquinfos