Les statistiques actuelles évaluent à 29.579 le nombre de personnels enregistrés auprès des formations sanitaires nationales, lesquelles nécessitent à leur tour 436 structures supplémentaires, réparties entre 133 centres de santé intégrés, 279 centres médicaux d'arrondissement et 24 hôpitaux de district, révèle le Pr. Samuel Kingue, directeur des ressources humaines.
Selon ce responsable sanitaire dans un exposé mercredi, au deuxième et dernier jour de la conférence nationale sur les ressources humaines de la santé soutenue par l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le déficit en personnels atteint des proportions embarrassantes, à la lumière d'une étude réalisée entre août et octobre 2011.
D'après cette étude, le gap oscille entre 80% pour le taux le plus bas (région du Nord) et carrément 100% (Sud).
De l'avis du Pr. Kingue, ce « déficit des ressources mobilisées en faveur de la santé, y compris les ressources humaines, représente l'une des causes de la détérioration de la qualité des soins » dans ce pays d'Afrique centrale dont les autorités reconnaissent volontiers l'impossibilité d'atteindre l'échéance fixée de 2015.
En matière de réduction de la malnutrition puis de la mortalité maternelle et infantile, les progrès accomplis restent peu encourageants.