Agence congolaise de presse (ACP)
Le Président Joseph Kabila Kabange, déterminé, comme d'habitude, à défendre les intérêts primordiaux de la nation congolaise, a, à cette occasion, demandé à l'Organisation des Nations Unies(ONU) de prendre ses responsabilités devant le drame congolais. "Nous attendons de la Communauté des nations qu'elle prenne ses responsabilités, et du Conseil de sécurité qu'il fasse respecter ses résolutions; c'est la condition de leur efficacité et de leur responsabilité", a dit le Président Joseph Kabila qui a rappelé que c'est depuis le mois de mars 2012 que la province du Nord-Kivu,en République démocratique du Congo, "où les mots paix, stabilité, réconciliation, travail dignité humaine" avaient commencé à retrouver leurs lettres de noblesse, est redevenue tristement célèbre, non pour la beauté incomparable de ses paysages, ni pour l'extraordinaire richesse de sa biodiversité, mais comme démonstration du mal profond que l'égoïsme, l'extrémisme, le communautarisme et le primat de la loi de la force sur la force de la loi peuvent produire dans une société. Joseph Kabila a dénoncé qu'actuellement des centaines de milliers d' enfants, de femmes et d' hommes du Nord-Kivu sont privés de paix et font l'objet des traitements inhumains et dégradants de la part d' une force négative dirigée par des éléments impénitents du fait de leur grande capacité de nuisance et de soutiens extérieurs.
L'observateur
Toujours sur la tribune des Nations Unies, Joseph Kabila Kabange, président de la RDC a fait un état de lieu des guerres qui déchirent depuis plusieurs années déjà son pays. Il s'est surtout appesanti sur le conflit armé déclenché le Mouvement du 23 Mars (M 23) soutenu par le Rwanda."Cette situation est inacceptable, mérite d'être condamnée et doit donner lieu à des sanctions", a soutenu Joseph Kabila. Sans équivoque, il a dit clairement attendre de la communauté des Nations qu'elle prenne ses responsabilités et du Conseil de sécurité qu'il fasse respecter ses résolutions contre une force négative dirigée par des éléments impénitents du fait de leur grande capacité de nuisance et de soutiens extérieurs. Le chef de l'Etat congolais intervenait ainsi, avant l'ouverture ce jeudi 27 septembre courant, du sommet sur la RDC, convoqué par le secrétaire général de l'ONU. Outre la RDC et le Rwanda, les onze pays membres de la Conférence internationale de la région des grands lacs (CIRGL) sont conviés, de même ceux faisant partie de la Communauté de développement des Etats de l'Afrique australe (SADC). Ce sommet dans lequel prendra également part le représentant spécial du secrétaire général des Nations Unies en RDC, Roger Meece, va justement traiter du conflit armé en RDC.
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C' est ce jeudi 27 septembre 2012 que se tient, à New York, le mini sommet sur la situation sécuritaire dans l'est de la RDC. Convoqué par le SG de l' Onu, M. Ban Ki-moon, cette rencontre réunira les présidents congolais, rwandais, ougandais ainsi que d' autres chefs d' Etat de la CIRGL et de la SADC présents à la 67ème Session de l'Assemblée générale de l' Onu. Que doit attendre le peuple congolais du Sommet de ce jeudi ? Le chef de l'Etat, Joseph Kabila a répondu à cette question, lors d'une interview qu'il a accordée à la radio onusienne de New York. "Ce qui serait acceptable pas seulement pour moi mais pour le peuple congolais, c'est une paix juste entre les pays de la région pas seulementle Rwanda mais tous les pays de la région. Moi, je suis content parce que la République démocratique du Congo a des très bonnes relations avec presque tous les pays de la région. On a neuf voisins sauf un seul pays. Alors, ce qui serait acceptable pour moi et le peuple congolais, c'est une paix durable pour nous tous".