Revue de la presse rd-congolaise

Afriquinfos Editeur
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Agence congolaise de presse

 La Belgique et la RDC ont conclu vendredi un nouveau Programme indicatif de Coopération (PIC) pour les années 2014 et 2015, d'un montant de 80 millions d'euros, auquel s'ajoutera un "programme d'appui aux infrastructures dans les Kivus" (Est de la RDC).C'est un programme "intermédiaire" ou de "consolidation" entre celui qui couvrait la période 2010-2013 et le futur programme de coopération que va mener l'Union européenne en RDC à partir de 2016. Il couvre comme secteurs prioritaires l'agriculture et le désenclavement rural, l'enseignement technique et la formation professionnelle, ainsi que la santé, qui fait ainsi son retour dans la coopération bilatérale entre Bruxelles et Kinshasa après avoir été quelque peu délaissée durant quatre ans.

Le Potentiel

 Partira, partira pas ? La question est sur toutes les lèvres. Car, la simple volonté de vouloir le départ de la mission onusienne de la RDC ne suffit pas. Un cumul de réformes s'impose afin que ce départ soit sérieusement envisagé. Mais, l'intérêt du débat en cours pousse à observer que la question en soulève d’autres et pour lesquelles des réponses appropriées devraient être fournies. A en croire Martin Kobler, représentant spécial du secrétaire général de l'Onu en RDC, une stratégie de retrait aurait été évoquée lors des débats pour le renouvellement du mandat de la Monusco. Le budget présenté à cette occasion avait même été amputé de 73 millions USD. Les bailleurs de fonds, principalement les Etats-Unis et la Grande-Bretagne, ne seraient plus disposés à prendre éternellement en charge cette facture salée servant à entretenir près de 22.000 hommes. A telle enseigne que la Monusco constitue la mission la plus importante de l'ONU à travers le monde. Des sources indiquent qu'elle couterait plus d'un milliard USD aux bailleurs de fonds.

  L'Avenir

 Bien que ces forces rebelles soient aujourd'hui en débandade, certains pans entiers du territoire congolais restent néanmoins sans surveillance. Ce qui permet à certains éléments ougandais de s'infiltrer facilement dans le territoire congolais au vu et au su de tout le monde. Selon Radio Kivu1 captée depuis Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, le Collectif d'intellectuels du Groupement de Binza, dans le Territoire de Rutchuru, invite le Gouvernement à sécuriser toute la frontière avec l'Ouganda. Anany Butsiri affirme que les militaires ougandais font des incursions sporadiques sur les collines congolaises, avant de disparaitre. Il a dit sur Kivu1 qu'à certains endroits de la frontière, il est constaté une absence criante des forces armées de la RDC.C'est dans cette optique que la même source constate qu'il y a un flou sur la présence des militaires ougandais à Sarambwe et Kisharo, dans le Groupement de Binza, dans le territoire de Rutshuru.