Agence congolaise de presse
Le sommet des chefs d'Etat de la région des Grands Lacs tenu mardi à Luanda, en Angola, a condamné les actions menées par les mouvements rebelles dans le Nord-Kivu, dans l'Est de la RDC, qui déstabilisent le pays. Selon le Président angolais, José Edouardo dos Santos cité par les médias internationaux, "ces incidents néfastes doivent être contrôlés par les autorités compétentes (…) afin d'éviter qu'ils ne constituent une menace pour la stabilité de notre région". Le président angolais a appelé à neutraliser les "forces négatives" à l'œuvre à l'Est de la RDC, dénonçant expressément deux mouvements, l'Alliance des forces démocratiques- Armée nationale de libération de l'Ouganda (ADF-Nalu) et les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR).
Le Potentiel
C'est hier mardi 25 mars que s'est clôturée à Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu la 2ème conférence sur les mines. Après Lubumbashi, qui a accueilli la première édition de cette série d'échanges, Goma s'est voulu un lieu de rencontre par excellence pour donner un nouvel élan à l'industrie minière congolaise, en pleine renaissance. L'on s'attendait donc à ce que les discussions se concentrent sur le nerf du secteur, c'est-à- dire la législation et la réglementation minière. Mais en lieu et place des échanges fortement orientés vers la révision du Code minier, vieux de 12 ans, la conférence de Goma s'est plus appesantie sur la "gestion durable et transparente des ressources naturelles de la RDC post-conflit". Quel crédit accordé dès lors à pareilles assises dès l'instant où l'essentiel a été oublié ? Et l'essentiel, c'est ce Code de minier qui date de 2002 sur lequel tous les partenaires, à savoir gouvernement, opérateurs miniers et Société civile, peinent à se mettre d'accord sur les dispositions à réviser.
La Prospérité
Luanda, la Capitale Angolaise a offert son hospitalité hier, au Sommet des chefs d'Etat des pays membres de la CIRGL. Joseph Kabila, le Congolais, y a rejoint ses pairs de l'Angola, du Congo- Brazzaville, d'Afrique du Sud, du Rwanda, de la Tanzanie et de l’Ouganda. Préoccupation principale de ce Sommet : l'éradication des forces négatives qui ravagent et travestissent les bases de la paix dans la région des Grands Lacs Africains. De prime à bord, les participants à cette réunion ont condamné les actions menées par des mouvements rebelles, singulièrement dans le Nord-Kivu, dans l'Est de la RDC.