Agence congolaise de presse
La majorité de délégués du Mouvement du 23 mars (M23) aux pourparlers de Kampala traînent derrière eux de lourds antécédents insurrectionnels, apprend-t-on mardi de source informée à Kinshasa. Selon la source, ces dirigeants sont accusés par plusieurs rapports documentés d'être auteurs d'atrocités, d'assassinats, des crimes contre l'humanité, de crimes de guerre et de violations graves de droits de l'homme sur les populations civiles dans l'est de la RDC. Ces dirigeants, parmi lesquels des étrangers (rwandais), renseigne la source, se sont retrouvés dans tous les mouvements insurrectionnels initiés, soutenus et financés par l'extérieur contre la RDC.
La Prospérité
Président du Mouvement pour le Renouveau, MR, l'honorable Clément Kanku a pris activement part aux travaux du Comité préparatoire des concertations nationales pour favoriser, dit-il, un vrai dialogue inclusif et franc entre toutes les parties, conformément aux instruments internationaux que sont l'accord- cadre d'Addis-Abeba et la résolution 2098 du Conseil de sécurité de l'ONU. Mais avoir assisté à la cérémonie d'ouverture de ce Forum, marquée par le discours du chef de l'Etat, M. Kanku a décidé le mardi de quitter le train de ces assises. En effet, après analyse des propos du président Kabila, le MR dénonce l'escamotage de certaines questions fondamentales qui auraient pu, à son avis décrisper réellement l'atmosphère et favoriser ainsi la vraie cohésion nationale.
Le Potentiel
L'événement parait anodin, mais il est extrêmement significatif en ces temps où la RDC tente de retrouver ses marques sur la scène financière internationale. La RDC devient de plus en plus fréquentable sur le plan internationales de notation, à savoir Moody's. Une notation qui salue de perspective stable et prometteuse de l'économie congolaise.
