Revue de la presse rd-congolaise

Afriquinfos Editeur
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L'Avenir

Par une décision conjointe, Léon Kengo wa Dondo président du Senat et Aubin Minaku, président de l'Assemble national ont procédé le 8 août à la nomination de Bernard Mena Mboyo et Paul Gaspard Ngondankoy, en qualité respectivement de Secrétaire technique et son adjoint près le Présidium des concertations nationales. A l'article 3 de ladite décision, 14 Conseillers thématiques sont nommés; ainsi que 2 Conseillers financiers à l' article 4. Toutes les tendances ont été prises en compte. Ils auront respectivement rang de Directeur de Cabinet, Directeur de Cabinet adjoint et Conseillers du président d'une chambre du Parlement.

 

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Le Potentiel

Après avoir menacé la MONUSCO d'actions de grande envergure, si elle n'élargissait pas la zone de sécurité de Goma-Saké par les groupes armés, la société civile du Nord-Kivu s'est rétracté, le 8 août en point de presse, et a plutôt pointé la position de faiblesse de la stratégie gouvernementale congolais comme responsable de l'insécurité qui perdure au Nord-Kivu. "Nous pensons que la MONUSCO est de bonne foi. Et elle voudrait faire quelque chose, si et seulement si, la permission lui est donnée par les autorités congolaises", a déclaré en point de presse Thomas d'Aquin Muiti, président de la société civile du Nord-Kivu. La semaine dernière, cette organisation avait lancé un ultimatum à la Brigade d'intervention pour qu'elle débute son action offensive, sans quoi elle demandait à la population « de se désolidariser d' elle et de mener des actions de grande envergure devant la pousser à agir, si non, à plier bagage".

 

La Prospérité

"La Résolution mandate aussi bien la Brigade d'intervention, qu' elle en appelle au lancement d'un processus politique global dans la recherche de la paix en RDC. Ce sont deux piliers qui vont ensemble, l'un n'exclut pas l'autre", a précisé, le 8 août dernier, l'envoyée spéciale de l'ONU pour la région des Grands Lacs, Mary Robinson. A l'en croire, l'ancienne présidente d'Irlande n'entend pas voir la Brigade d'intervention aller en offensive contre les groupes armés qui menacent la sécurité des populations civiles dans la partie est de la RDC. Mary Robinson milite plutôt pour un processus politique face aux massacres des populations civiles. Bien plus, cette Envoyée spéciale a précisé qu'elle n'a aucun autre agenda personnel si ce n'est que celui d'aider la RDC à retrouver la paix pour que les populations et le pays puissent aller de l'avant.