Revue de presse rd-congolaise

Afriquinfos Editeur
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Agence congolaise de Presse

L'ambassadeur de l'Inde en RDC, Manohar Ram, a annoncé le 19 juin dans la soirée la libération  de dix-sept des vingt et un étudiants congolais arrêtés en Inde et les quatre autres le seront "dans peu de temps". "Suite aux efforts spéciaux du ministère des Affaires extérieures de l'Inde, dix sept étudiants ont été libérés, quatre seront relâches très bientôt âpres quelques procédures judiciaires", a déclaré Manohar Ram. Le diplomate indien, qui a  regretté les incidents qui ont eu lieu  le 19 juin dans la matinée à Kinshasa, demande aux congolais de préserver la paix, le calme et le respect des uns et des autres. "La violence et les désordres ne profitent à personne. L'ambassadeur de la RDC à New Delhi a été autorisé a échangé avec tous les étudiants. Ses réunions avec les autorités de la police et avec les autorités académiques ont été facilité et le gouvernement de l'Inde a déjà donné des instructions pour que des mesures concrètes soient prises", a  souligné  Manohar Ram. Selon lui, l'Inde accueille un grand nombre d'étudiants étrangers, y compris ceux en provenance des pays africains.

La Prospérité

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"Entre la révision de la Constitution et l'inanition de la nation". Tel est l'intitulé du nouvel ouvrage écrit par le professeur Evariste Boshab. Chef d'œuvre scientifique, ce livre est un outil critique des théories sur le pouvoir constituant et le pouvoir de révision, mais aussi un instrument prospectif, eu égard à la rétivité des dirigeants africains difficilement conciliable avec l'impératif de la primauté du droit en démocratie. Loin de s'embrigader dans les visées politiciennes, et se plaçant au-dessus de la mêlée, ce professeur ordinaire à la faculté de Droit à l'Université de Kinshasa (UNIKIN) et chef de département du Droit public interne, analyse froidement une situation considérée comme un tabou inviolable en Afrique Subsaharienne qu'est la "révision constitutionnelle". Dans une réflexion acérée, Evariste Boshab montre les effets pervers d'une démocratie sur injonction et les difficultés d'enracinement du constitutionnalisme africain tant que le juge de la constitution ne s'émancipera pas de la tutelle gouvernementale.

Le Potentiel

Chose promise chose due ! C'est le 19 juin que le Premier ministre rd-congolais, Augustin Matata Ponyo Mapon, a procédé au lancement du premier tour cycliste du Congo. Le coup d'envoi de ce tour a été donné à Matadi (Bas-Congo). Le chef du gouvernement ainsi que plusieurs membres de son gouvernement sont déjà arrivés dans la ville portuaire, pour cet événement qui marquera la grande histoire de la RDC.  Au total neuf équipes étrangères ont pris également part à ce premier tour cycliste du Congo. Ces délégations participeront à cette course avec 34 coureurs et 13 accompagnateurs. La RDC a aligné au total 31 coureurs. Trois provinces sont retenues pour ce premier tour. Il s'agit de la ville de Kinshasa, du Bas-Congo et du Bandundu. C'est comme pour dire, les coureurs vont parcourir près de 900 km.