Agence congolaise de presse (ACP)
M. André Flahaut, président de la Chambre des représentants de Belgique, a assuré le 1 er novembre, le gouvernement congolais de la contribution de son pays au retour d'une paix durable dans la partie est du pays. "Le Royaume de Belgique apportera sa pierre à l'édifice pour qu'une paix durable revienne dans l'est de la RDC ", a-t-il déclaré à l'issue d'un entretien avec le président Joseph Kabila Kabange au Grand Karavia Hotel de Lubumbashi, au Katanga (sud-est de la RDC) où il est arrivé le 1 er novembre, après un séjour de 24 heures à Goma, au Nord-Kivu. Au cours de cette entrevue de près de deux heures, le chef de l'Etat et son hôte ont eu un échange de vues sur des questions d'actualité, notamment la récente visite du premier ministre congolais en Belgique, l'organisation en octobre dernier à Kinshasa du XIVème sommet de la Francophonie, la situation sécuritaire dans l'est de la RDC ainsi que les relations de coopération entre les parlements des deux pays. M. André Flahaut a précisé que la Belgique envisage le renforcement des relations de coopération avec la RDC, soulignant que son pays va se mobiliser pour le retour de la paix sur toute l'étendue du territoire congolais à travers une diplomatie active.
L'Observateur
Le ministre du Plan et de la mise en œuvre de la Révolution de la modernité, Célestin Vunabandi a animé une conférence de presse pour éclairer l'opinion. Il a saisi cette occasion pour afficher son optimisme pour le rapport de 2014. D'entrée de jeu, Célestin Vunabandi précise que le rapport publié le 23 octobre 2012 concerne les données de l'exercice 2011 sur le climat des affaires dans 185 pays ciblés par les enquêtes Doing Business de la Banque mondiale. Et ce classement est réalisé sur base de dix indicateurs notamment, la création des entreprises, l'octroi des permis de construire, le raccordement à l'électricité, le transfert de propriété, l'obtention des prêts, la protection des investissements, le paiement des impôts, le commerce transfrontalier, l'exécution de contrat et le règlement de l'insolvabilité. A en croire Célestin Vunabandi, "en comparaison avec sa position dans le rapport 2012, la RDC a progressé sur les trois indicateurs suivants : octroi des permis (+1), transfert de propriété (+3) et règlement de l'insolvabilité (+1)". Par contre, Le ministre Célestin Vunabandi reconnaît que la RDC a régressé sur bien d'autres indicateurs. C'est le cas pour le raccordement à l'électricité (-6), la protection des investisseurs (-3), le paiement des impôts (-5), le commerce transfrontalier (-2) et l'exécution des contrats (-1). Pour les critères portant sur l'obtention des prêts et la création des entreprises, aucun changement n'a été observé par rapport au rapport de l'année précédente.
Le Potentiel
L'Etat congolais en difficulté au Tribunal de commerce de Kinshasa/Gombe. Un sujet libanais, se présentant comme détenteur d'une bande de fréquences de 700 mégahertz (Mhz), s'oppose à l'attribution des licences 3G aux quatre opérateurs (Vodacom, Airtel, Tigo et Africell), opérée par l'Etat congolais contre paiement de 15 millions USD chacun. Contre toute attente, le Tricom/Gombe a tranché, dans un procès expéditif, en sa faveur, obligeant l'Etat à suspendre l'exploitation du 3G, en attendant l’issue finale du procès. La modalité d'attribution en 2004 de la bande des fréquences au sujet libanais, pour une modique somme de 14 000 USD et le verdict rendu le 26 octobre 2012 sont la preuve d'une maffia couverte par la justice dans le juteux secteur des télécommunications. Le gouvernement, représenté par le président de la République et l'Autorité de régulation des télécommunications ainsi les quatre opérateurs de la téléphonie cellulaire (Vodacom, Tigo, Airtel et Africell) à qui l'Etat congolais a récemment vendu la licence de la technologie de troisième génération, dite 3G, sont traînés devant le Tricom/Gombe. La partie demanderesse est une nébuleuse société, dénommée Netherlands British Company (NBC), société de droit congolais spécialisée dans la télédistribution et détenue par un sujet se réclamant de nationalité libanaise.
