Revue de la presse de la RDC du 17 juin

Afriquinfos Editeur
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Agence congolaise de Presse

Le coordonnateur du Comité exécutif du mécanisme national de suivi de l'Accord cadre, François Mwamba, a écarté toute idée de naïveté  de la part de la RDC dans les négociations en cours de Kampala. "La RDC, le chef d' Etat en tête, n' est pas distraite dans les négociations avec le M23", a-t-il déclaré au sortir de l' audience lui accordée le 15 juin dernier par le vice-Premier ministre, ministre de la Défense nationale et des Anciens Combattants, Alexandre Luba Ntambo. Selon François Mwamba, la RDC n' est pas ignorante de l' agenda du M23 et que ce dernier "se trompe" s' il s' imagine pouvoir gagner du temps pour échapper aux frappes des FARDC et de la brigade d' intervention. "Dans l' affirmative, c' est le M23 qui perd réellement son temps", a-t-il ajouté. A la question de connaître les chances de cette nouvelle rencontre de Kampala, François Mwamba a souligné que donner la chance à une solution politique est un engagement et celui-ci est tenu par la RDC.

Le Potentiel

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Kinshasa a réservé, il y a quelques mois, un avis de non recevoir au projet d' accord proposé en avril dernier à la facilitation ougandaise par le M23. De la manière aussi, le M23 ne se dit-il pas prêt à céder au désidérata de Kinshasa, tel que présenté la semaine dernière par les délégués de Kinshasa au dialogue de Kampala. Un dialogue des sourds demeure entre les deux parties. Dans tous les cas de figure, pour Kinshasa, l' issue des pourparlers de Kampala passe par la disparition du M23. Et rien d' autre. Quelle sera dès lors la réaction de la communauté internationale qui croit encore à une solution politique dans les tensions qui minent toujours l' est de la RDC. Malgré la signature le 24 février 2013 à Addis-Abeba de l' Accord-cadre pour la paix et la sécurité dans l' est de la RDC, suivie de la résolution 2098 autorisant le déploiement d' une brigade spéciale d' intervention dans la partie orientale du pays, l' ONU continue de privilégier une solution politique pour le retour d' une paix durable dans la région des Grands Lacs. Pendant ce temps, à Kampala où se tiennent depuis décembre des pourparlers directs entre Kinshasa et le M23, le spectre d' un accord s' éloigne au quotidien.

La Prospérité

La séance plénière du 15 juin dernier dans la salle de congrès du Palais du peuple a été bénéfique pour les uns, et malheureuse, pour les autres. La commission Politique Administrative et Juridique a présenté son rapport sur les absences des députés aux travaux de l' Assemblée nationale. Sur ce, la plénière a invalidé cinq députés. Il s' agit des honorables Diomi Ndongala Eugène, Kiringa Iluju Claude, Maweya Muteba Jean, Mbusa Nyamwisi Antipas et Tshisekedi Tshilombo Félix. Cette décision a été prise par la plénière, après un débat houleux. Dès l' entrée de jeu, une partie des élus ont fustigé d' abord, la légèreté avec laquelle la question était traitée, mais aussi le fait que le bureau n' ait pas accordé un délai de 48 heures aux élus, conformément au règlement intérieur de l' assemblée nationale. Selon le règlement, les députés disposent de 48 heures en vue de prendre connaissance de documents retirés.