FRATERNITE MATIN
Dans son discours à la 68ème session de l'Assemblée générale des Nations unies, le président ivoirien, Alassane Ouattara, a rassuré la communauté internationale sur le retour de son pays dans le concert des nations. Selon lui, le thème de la 68ème session, à savoir "Le programme de développement de l'après 2015 : plantons le décor" interpelle sur la capacité de tous à relever le défi du développement. "Le monde auquel nous aspirons ne sera possible que si nous relevons le défi de la paix et de la sécurité, mais aussi celui de la démocratie à travers le retour aux valeurs de la Charte des Nations unies", a insisté Alassane Ouattara. "Pour relever les défis de la paix et la sécurité internationales, nous devons plus que jamais mettre en œuvre les engagements pris au cours des conférences et des réunions au sommet des Nations unies. Le droit au développement doit devenir une réalité pour tous, tel qu'énoncé dans la Déclaration du millénaire, unanimement adoptée en septembre 2000", a-t-il ajouté.
LE NOUVEAU REVEIL
La ministre de l'Education nationale, Kandia Camara, était hier (mercredi) à Yamoussoukro où des kits ont été remis aux élèves. Ces kits scolaires, précieux don de l'Unicef, ont été financés par le Japon. Ce sont 185 établissements scolaires dont les enfants bénéficieront à terme des 60.000 kits mis à la disposition de l'Etat ivoirien à travers son ministère de l'Education nationale. Au nom du gouvernement nippon, l'ambassadeur Inoue Susumu a fait connaître les actions menées en faveur du système éducatif ivoirien. "Le projet s'inscrit dans le cadre du projet multisectoriel en réponse aux besoins d'urgence humanitaires des populations vulnérables de la Côte d'Ivoire affectées par la crise post-électorale. Ce projet d'un montant total de cinq millions de dollars américains, soit environ 2,5 milliards de francs CFA, a permis à l'Unicef d'intervenir dans les domaines de la santé, de la nutrition, de l'accès à l'eau potable, de la protection familiale ainsi que dans le domaine de l'éducation", a-t-il expliqué.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
Des mercenaires français, sud-africains et israéliens, disposant de relais à Paris et en Afrique et soutenus par un roi du diamant, préparent un coup d'Etat en Guinée, véritable eldorado minier. C'est la thèse retentissante défendue dans deux notes rédigées respectivement par les services de renseignement américain (CIA) et français (DGSE), et que le Canard enchaîné a pu consulter. Le document français évoque "de sérieux risques d'opérations en cours, tendant à déstabiliser l'Etat guinéen". Et un "mode opératoire" consistant, lors de grandes manifestations, à "inciter la police et les forces armées à recourir à la force et ainsi créer des martyrs". Le texte américain, intitulé "Note sur les questions de sécurité en Guinée" et daté du 13 septembre, évoque le "financement de partis d'opposition" et le "recrutement de milices peulhs", ethnie supposée hostile au président Alpha Condé. Le contexte des prochaines élections législatives (28 septembre), ajoute-t-il, sera propice à "de violentes manifestation de masse à Conakry et dans d'autres villes". Ces mouvements pourraient "servir de couverture à des opérations ciblées, menées par les mercenaires".
