Revue de la presse ivoirienne du 2 septembre

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Ce lundi après-midi, à 16 h (locale et GMT), le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, lance officiellement les travaux d'aménagement de la route Abobo-Anyama. Un moment historique pour les usagers de ce tronçon dont la remise en état va complètement désenclaver cette localité. Tout Anyama attend ces infrastructures perçues, aujourd'hui, comme celles qui ouvriront la cité sur l'extérieur et permettront son redécollage. En effet, les travaux qui ont déjà commencé laissent entrevoir un développement de la ville qui recèle d'énormes potentialités, notamment agricoles. Lancé en 2002, puis suspendu, à cause de blocages d'ordre technique et financier, le projet consiste à prolonger la voie principale d'Abobo sur une distance de 4,6 kilomètres, en double voie, jusqu' à la gare d'Anyama. Aujourd'hui, ces points sont levés grâce au financement de la Banque ouest-africaine de développement (BOAD) qui intervient à hauteur de 6,4 milliards de francs CFA contre 1,15 milliard supportés par l'Etat ivoirien. Le chantier va durer 12 mois.

LE PATRIOTE

Le Front populaire ivoirien (FPI, opposition) a organisé samedi à son siège provisoire une fête en faveur de ses cadres qui ont recouvré la liberté provisoire le 5 août. Dans la liesse populaire et aux pas de danse, Affi N'Guessan, président statutaire du parti, et ses ex-codétenus, ont été célébrés à l'occasion d'une cérémonie qui, selon le président du comité d'organisation, Sébastien Dano Djédjé, est "un moment d'union, un moment de solidarité, un moment de partage". Pour le président de l'ex-parti au pouvoir, cette fête est une étape d'un "processus de restauration du parti, de remobilisation du parti". C' est pourquoi le porte-parole des ex-détenus, Abou Dramane Sangaré, a appelé à une libération "immédiate et sans condition" des autres détenus, notamment Laurent Gbagbo qui, a-t-il affirmé, "n'est pas une partie du débat, il est à lui seul tout le débat en Côte d'Ivoire". C'est le 5 août que le tribunal d'Abidjan a accordé aux 14 personnalités en détention des suites de la crise post-électorale qui a fait officiellement quelque 3.000 morts en Côte d' Ivoire.

LE MANDAT

Maurice Kakou Guikahué, secrétaire général intérimaire du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI-RDA), a rencontré vendredi les militants de base. Il s'agissait pour lui d'expliquer la situation actuelle et les réformes qui vont être engagées au sein du parti au prochain congrès. "Je suis venu à vous chers militants parce que le PDCI-RDA, notre parti se trouve à un tournant important", à introduit l'envoyé de Henri Konan Bédié à Man (ouest) pour situer l' enjeu de sa visite qui, selon lui, s'inscrit dans le cadre de la politique de proximité initiée par les dirigeants du parti afin d'éclairer les militants de base. Il a relevé que la jeunesse constitue 52% de la population. De ce fait, il a noté que le PDCI doit s'appuyer sur les femmes et les jeunes pour être un parti fort. C'est pourquoi, a-t-il souligné, au PDCI, de grandes réformes sont prévues. Ainsi, au lieu d'un seul président des jeunes, il a révélé qu'il y en aura trois : un du monde rural, un pour les citadins et un pour la jeunesse scolaire et estudiantine. Ce sera pareil pour les femmes. Ce qui selon lui va amener le maximum de femmes et de jeunes au parti.