Revue de la presse ivoirienne du 10 septembre

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Présentées comme de sérieuses rivales sur le marché économique africain, l'Asie et l'Europe montrent un autre visage sur le projet de renforcement de l'alimentation en eau potable de la ville d'Abidjan : celui de la coopération, à travers la Chine et la France. Le renforcement du système d'adduction d'eau d'Abidjan à partir de la ville de Bonoua comporte deux phases pour un financement total de 90 milliards de franc CFA. C'est la première partie qui a fait l'objet de la cérémonie du 6 août à Bonoua. Cette étape consiste à construire deux champs captants pour pomper 80 000 mètres cubes d'eau par jour. Entièrement financés par l'Exim bank de Chine à hauteur de 50 milliards de franc CFA. Quant au second volet, c'est l'affaire de la France. Deux champs captants, des postes de reprise, la construction et l'équipement de la station de traitement doivent être également réalisés par la partie française.

NORD-SUD

C'est comme un mal incurable. Moins d'une semaine après Daloa (centre-ouest), des pensionnaires de la prison de Bouna (nord-est), se font la belle, dans la nuit de samedi. Au nombre de sept, ils ont profité d'une pluie battante qui s'est abattue sur cette prison pour se fondre dans la nature. Une information confirmée par un haut gradé des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) qui connaît bien la localité. "Aucun des prisonniers politiques n'a pu s'échapper. Ils sont tous là. Les évadés sont des gens qui ont commis des délits mineurs", a-t-il tenu à préciser. Ce pénitencier est, en effet, célèbre parce qu'il abrite des cadres de l'ancien régime tels que Pascal Affi N'Guessan, président statutaire du Front populaire ivoirien (FPI) et Michel Gbagbo, le fils de l'ancien dirigeant. De bonnes sources, les évadés ont réussi à fuir de la prison en défonçant la toiture. Le matin, quand l'alerte a été donnée, les gardes, appuyés par des éléments des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (Frci), se sont mis aux trousses des évadés. Ils ont pu rattraper deux des sept prisonniers qui se sont fait la belle.

L'INTER

"Je ne suis pas venu vous arracher vos convictions, je veux respecter vos convictions. La liberté de penser est une des libertés fondamentales. Donc chacun de nous doit être libre de ses convictions, de son engagement". C'est par ces mots que le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a entamé son propos samedi dernier à Yopougon, devant des centaines de jeunes patriotes rassemblés au sein de la Coalition de la jeunesse patriotique pour la paix et la réconciliation (CJPPR). Parlant à ces jeunes qui ont réaffirmé leur attachement à l'ex-président Laurent Gbagbo, Hamed Bakayoko a dit ne pas être venu les transformer en sympathisants d'un parti politique. "Je suis venu vous tendre la main. Je suis venu prolonger la main tendue du président de la République, pour voir, malgré les divergences, ce que nous pouvons faire ensemble pour avancer", a-t-il expliqué. Le président de la CJPPR, Zady Djédjé, a traduit l'engagement de ses camarades à oeuvrer pour la paix et la réconciliation.