Revue de la presse ivoirienne du 7 septembre

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Six des 15 occupants dont un colonel de la marine nationale sont introuvables après le chavirement de leur vedette dans la lagune Ebrié dans la nuit de mercredi à jeudi, non loin du pont Félix Houphouët-Boigny. Selon le responsable du service de communication de la marine nationale ivoirienne, c'est aux environs de 23 h 45 (locale et GMT) que le drame s'est produit à quelque 200 mètres du quai annexe de la marine au Plateau. La navette qui a chaviré revenait d'une patrouille de sécurisation du plan d'eau lagunaire de la ville d'Abidjan. Le ministre délégué à la Défense, Paul Koffi Koffi, accompagné du chef d'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), le général Soumaïla Bakayoko, sont arrivés sur les lieux.

LE DEMOCRATE

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La Haute cour d'Accra a rejeté jeudi la libération sous caution de Katinan Koné, ancien ministre et porte-parole de l'ex président Laurent Gbagbo et reporté au jeudi 13 septembre la demande de son extradition réclamée par les autorités ivoiriennes. A en croire le juge, le procureur de la République n'a pu fournir des preuves suffisantes pour délivrer un mandat d'extradition concernant Katinan Koné, surtout que ce dernier bénéficie du statut de réfugié politique octroyé par le gouvernement ghanéen. Pour le magistrat ghanéen, le ministère public n'a présenté comme preuves, qu'un mandat d'arrêt international et une demande d'extradition émis par Abidjan, des pièces jugées très insuffisantes par cette juridiction ghanéenne. Koné Katina est poursuivi par l'Etat ivoirien pour crimes économiques perpétrés pendant la crise post électorale, du temps où il était ministre du Budget dans le dernier gouvernement de Laurent Gbagbo. Il a été cité comme un des commanditaires des attaques de déstabilisation du régime Ouattara, le mois dernier.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

Devant la vague de violences qui secoue la Côte d'Ivoire depuis quelques mois, la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI) a animé une conférence de presse mercredi pour interpeller les autorités. Le coordonnateur national de la CSCI, Christophe Kouamé, a condamné toutes les violences et attaques meurtrières, les actes de vandalisme qui les accompagnent, les invectives, et les méthodes unilatérales ou bilatérales appliquées par les gouvernants depuis 12 ans dans la gestion des questions d'intérêt national. Il a donc invité les dirigeants à adopter une démarche consensuelle, participative et inclusive sur des questions d' intérêt national. Il a surtout invité le gouvernement à veiller au respect des libertés fondamentales et à rendre public les résultats des enquêtes sur les violences perpétrées en Côte d' Ivoire.