Revue de la presse ivoirienne du 2 mars

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Créer un Observatoire indépendant sur les violences politiques et prendre des sanctions sévères pouvant aller jusqu'à l'interdiction d'exercer toute activité politique en Côte d'Ivoire à leurs auteurs ou instigateurs. Voilà l'une des recommandations auxquelles a abouti la deuxième édition des Journées de consensus national (JCN) de la Convention de la société civile ivoirienne (CSCI), au titre de la sécurité, de la réconciliation nationale et de la paix. Les JCN recommandent aussi la création d'un "Conseil national de consolidation de la paix" comprenant des représentants du gouvernement, de la classe politique, du secteur privé, des confessions religieuses, de la chefferie traditionnelle et des organisations de la société civile. Ce Conseil, précise la CSCI, sera chargé de suivre les travaux de réforme de l'armée, de dédommagement des victimes de guerre, de justice et de réconciliation nationale. La rencontre a réuni, du 27 au 30 mars à Abidjan 400 participants issus des organisations de la société civile ivoirienne, africaine et internationale, des partis politiques, de l'administration publique et privée et des partenaires de la CSCI.

LE PATRIOTE

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Une réunion des chefs d'Etat de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) sur la situation politique au Mali se tient ce lundi à Dakar en marge de la cérémonie d'investiture du président Macky Sall, a annoncé dimanche le président ivoirien Alassane Ouattara. "Nous sommes préoccupés par la situation à Gao et Tombouctou. Nous avons demain (aujourd'hui) une rencontre des chefs d'Etat de la CEDEAO et des représentants de la communauté internationale, pour prendre les mesures qui s'imposent", a affirmé M. Ouattara, président en exercice de la CEDEAO, en marge d'une audience avec M. Sall. La CEDEAO, selon son président en exercice, tient à "l'intégrité du territoire malien". "Nous tenons à l'intégrité du territoire malien. Nous mettrons tous les moyens pour stopper cette rébellion et que le Mali retrouve l'intégrité de son territoire. C'est un devoir pour la sous-région", a souligné le président en exercice de la CEDEAO, Alassane Ouattara.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

Annoncée pour le mardi, la grève des syndicats de santé n'aura plus lieu à partir de ce jour. Le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio a obtenu le non dépôt du mot d'ordre de grève pour aujourd'hui lundi. Ce dépôt est désormais lié à l'issue de la rencontre entre le gouvernement et les syndicats de santé qui se tient dans l'après-midi de mardi. Il est prévu un "dialogue direct" avec le Premier ministre Jeannot Ahoussou Kouadio autour de la question du paiement des salaires revalorisés mais également la prise d'un décret portant instauration de la Fonction publique hospitalière qui doit conférer aux acteurs de la santé publique un statut particulier, le paiement de primes spéciales de risque aux sages-femmes et aux infirmiers, l'intégration à la fonction publique des filles et garçons ainsi que l'octroi du statut d'école d'enseignement supérieur à l'Institut national de formation des agents de santé (INFAS).