FRATERNITE MATIN
Rassemblement du peuple de Côte d'Ivoire (RPCI). Voilà le nom du nouveau parti politique qui a été porté sur les fonts baptismaux samedi à Abidjan. Les fondateurs de cette formation politique sont notamment le professeur Bamba Moriféré, président de l'ancien Parti pour le progrès et le socialisme (PPS) et Jérôme Coulibaly Climanlo, chef de l'Union des sociaux-démocrates (USD). Le nouveau parti unifié est présidé par Bamba Moriféré tandis que Coulibaly Climanlo en est le secrétaire général. Le parti se fixe pour objectif "l'avènement d'une société de justice, d'égalité, de progrès, de démocratie, de tolérance, de solidarité et de responsabilité". Sa raison d'être est de "libérer la personne humaine de toute forme d'injustice, d'exploitation et d'aliénation dont elle est victime". Le RPCI est un parti créé par les cadres de partis de la gauche. Le RPCI compte six vice-présidents, un bureau politique de 60 membres, 37 secrétaires nationaux et un comité central de 120 membres. Le premier congrès ordinaire se tiendra dans six mois.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
La direction générale du Trésor et de la Comptabilité publique est déterminée à accompagner le programme du président Alassane Ouattara visant à créer les conditions de la relance économique, facteur essentiel à la cohésion. C'est ce qui ressort du séminaire- atelier de quatre jours qui a clôt ses portes samedi à Yamoussoukro. Pour le directeur général, Koné Adama, le séminaire- atelier a permis de dégager trois engagements qui font foi de décision. Il s'agit pour les agents du Trésor d'éviter de constituer un frein à la mise en œuvre des entités dont ils ont la charge, de respecter les engagements qui doivent être un véritable crédo pour garantir l'image et la crédibilité de l'institution, de favoriser la production d'informations financières et comptables fiables.
LE NOUVEAU REVEIL
Charles Konan Banny, président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) était l'invité vendredi de la station régionale de la Radiodiffusion télévision ivoirienne (RTI) à Bouaké (centre). Il a, à cette occasion, déballé son programme pour la réconciliation des Ivoiriens. "Dans ce pays, on a pris des largesses pour rien avec la vérité. On s'est écarté de la vérité, on a trop menti en Côte d'Ivoire et on s'est persuadé que le mensonge était la vérité. Mais nous allons rétablir les faits. Il faut qu'on sache qui a fait quoi et pourquoi et prendre l'engagement une fois la vérité dite, essayer de nous pardonner et recréer cette union nationale qui caractérise la Côte d'Ivoire", a- t-il proposé. Indiquant la place des chefs traditionnels et religieux dans le processus de réconciliation, le président de la CDVR a fat savoir que le processus est divin, donc la mission des guides religieux est divine et nécessaire et que les chefs traditionnels doivent être impliqués dans le processus.