Revue de presse ivoirienne du 28 juin

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président de Jacobs Holding a été reçu jeudi en fin de matinée par le chef de l'Etat. Pour son premier rendez-vous, selon lui, avec le président ivoirien, Dr Andreas Jacobs a discuté avec Alassane Ouattara de la quantité et de la qualité du cacao en Côte d'Ivoire. Le patron de Jacobs Holding, dont le groupe suisse Barry Callebaut est une filiale, a dit qu'il s'agit de voir comment améliorer la qualité du cacao, en vue de revaloriser les prix et améliorer les conditions de vie des paysans. Il a ensuite ajouté que sa structure est intéressée par le social et l'éducation des enfants et des paysans. Le broyage du cacao est un sujet qui a été évoqué au cours de l'audience. Objectif à atteindre : la compétitivité de la Côte d'Ivoire, dans le domaine du cacao, au plan international. Dr Andreas Jacobs a souligné que la Côte d'Ivoire, premier pays producteur mondial de cacao, et sa structure vont faire beaucoup de choses ensemble.

LE MANDAT

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Annoncée en grande pompe par les médias ces derniers jours, la reprise du dialogue républicain est confrontée à un énième blocage. Et non des moindres. Le Front populaire ivoirien (FPI), le poids lourd de l'opposition ivoirienne ne participera pas, pour l'instant, à cette rencontre d'échanges visant à normaliser la situation politique en Côte d'Ivoire. De ce fait, la rencontre annoncée jeudi dans la soirée avec le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, à la primature, a été ajournée. L'information a été livrée par le secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI au cours d'une rencontre avec la presse. Sans détours, Kodjo Richard a fait savoir que la position du FPI ne bougera d'un iota, tant que le gouvernement ne manifestera pas sa bonne foi, en prenant en compte ses attentes, notamment "la libération du secrétaire général par intérim de la JFPI, Koua Justin, l'application de l'article 11 et 12 de la Constitution ivoirienne relative à la liberté d'expression et de manifestation, le dégel des avoirs des militants du parti". Outre ces exigences, le secrétaire général par intérim du FPI insiste sur la mise sur pied d'un comité de régulation et de suivi dans le cadre de la négociation pour la réconciliation nationale et la désignation d'un médiateur.

FRATERNITE MATIN

      Le président de Jacobs Holding a été reçu jeudi en fin de matinée par le chef de l'Etat. Pour son premier rendez-vous, selon lui, avec le président ivoirien, Dr Andreas Jacobs a discuté avec Alassane Ouattara de la quantité et de la qualité du cacao en Côte d'Ivoire. Le patron de Jacobs Holding, dont le groupe suisse Barry Callebaut est une filiale, a dit qu'il s'agit de voir comment améliorer la qualité du cacao, en vue de revaloriser les prix et améliorer les conditions de vie des paysans. Il a ensuite ajouté que sa structure est intéressée par le social et l'éducation des enfants et des paysans. Le broyage du cacao est un sujet qui a été évoqué au cours de l'audience. Objectif à atteindre : la compétitivité de la Côte d'Ivoire, dans le domaine du cacao, au plan international. Dr Andreas Jacobs a souligné que la Côte d'Ivoire, premier pays producteur mondial de cacao, et sa structure vont faire beaucoup de choses ensemble.

      LE MANDAT

      Annoncée en grande pompe par les médias ces derniers jours, la reprise du dialogue républicain est confrontée à un énième blocage. Et non des moindres. Le Front populaire ivoirien (FPI), le poids lourd de l'opposition ivoirienne ne participera pas, pour l'instant, à cette rencontre d'échanges visant à normaliser la situation politique en Côte d'Ivoire. De ce fait, la rencontre annoncée jeudi dans la soirée avec le Premier ministre, Daniel Kablan Duncan, à la primature, a été ajournée. L'information a été livrée par le secrétaire général par intérim et porte-parole du FPI au cours d'une rencontre avec la presse. Sans détours, Kodjo Richard a fait savoir que la position du FPI ne bougera d'un iota, tant que le gouvernement ne manifestera pas sa bonne foi, en prenant en compte ses attentes, notamment "la libération du secrétaire général par intérim de la JFPI, Koua Justin, l'application de l'article 11 et 12 de la Constitution ivoirienne relative à la liberté d'expression et de manifestation, le dégel des avoirs des militants du parti". Outre ces exigences, le secrétaire général par intérim du FPI insiste sur la mise sur pied d'un comité de régulation et de suivi dans le cadre de la négociation pour la réconciliation nationale et la désignation d'un médiateur.

      LE PATRIOTE

      Une véritable mise au point. C'est ainsi que l'on peut qualifier l'intervention du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, jeudi. Hamed Bakayoko n'a pas usé de la langue de bois. Le ministre chargé de la sécurité en Côte d'Ivoire a tenu à faire comprendre à tous ceux qui pensent encore déstabiliser la Côte d'Ivoire d'arrêter de rêver. "Le temps des coups d'Etat, c'est fini", a-t-il. Pour lui, la marche du monde actuel ne permet plus de tels scénarios. "Nous serons intraitables face aux déstabilisateurs et sur la question de la stabilité du pays. Quelque soient vos rangs, si vous êtes cités en lien avec les agents de la déstabilisation, nous allons faire face", a prévenu le ministre Hamed Bakayoko. S'agissant de la réconciliation nationale, il a rappelé que cela n'exclut pas les poursuites contre tous ceux qui s'attaqueront à la Côte d'Ivoire. Sur la question de la "justice des vainqueurs", le ministre a rétorqué ceci : "Je préfère la justice des vainqueurs au cimetière des vaincus".

Une véritable mise au point. C'est ainsi que l'on peut qualifier l'intervention du ministre de l'Intérieur et de la Sécurité, jeudi. Hamed Bakayoko n'a pas usé de la langue de bois. Le ministre chargé de la sécurité en Côte d'Ivoire a tenu à faire comprendre à tous ceux qui pensent encore déstabiliser la Côte d'Ivoire d'arrêter de rêver. "Le temps des coups d'Etat, c'est fini", a-t-il. Pour lui, la marche du monde actuel ne permet plus de tels scénarios. "Nous serons intraitables face aux déstabilisateurs et sur la question de la stabilité du pays. Quelque soient vos rangs, si vous êtes cités en lien avec les agents de la déstabilisation, nous allons faire face", a prévenu le ministre Hamed Bakayoko. S'agissant de la réconciliation nationale, il a rappelé que cela n'exclut pas les poursuites contre tous ceux qui s'attaqueront à la Côte d'Ivoire. Sur la question de la "justice des vainqueurs", le ministre a rétorqué ceci : "Je préfère la justice des vainqueurs au cimetière des vaincus".