Revue de la presse ivoirienne du 14 juin

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Un projet de loi relatif au délai accordé pour la constatation des droits coutumiers sur les domaines coutumiers portant sur l'article 6 d'une loi de 1998 relative au domaine foncier rural, a été réactualisé jeudi en conseil des ministres. Selon le ministre Koné Bruno, porte-parole du gouvernement, "cette loi prise en 1998 donnait un délai de dix ans à tous ceux qui détenaient des droits coutumiers sur des terres pour régulariser leur situation". Vu les troubles et crises successifs, le gouvernement a décidé d'accorder "un délai supplémentaire de 10 ans aux personnes concernées afin qu'elles puissent régulariser leur situation", a dit le ministre Koné Bruno. "Nous nous retrouvons dans une situation où l'État devrait logiquement reprendre la propriété de toute ces terres qui sont en principe considérées comme sans maître", a-t-il expliqué. Selon lui, cela contribuera à la modernisation de notre agriculture en général et en particulier des terres rurales.

LE DEMOCRATE

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Le président de l'Assemblée nationale de Côte d'Ivoire, Guillaume Soro, a affirmé mercredi à Dakar son soutien à la candidature d'Alassane Ouattara à l'élection présidentielle de 2015 pour un second mandat, dans le but de "consolider les acquis" économiques et démocratiques. "Je ne serai pas candidat en 2015. Je me mets à la disposition du président Alassane Ouattara pour faire en sorte qu'il ait un second mandat. Parce que le premier mandat d'Alassane Ouattara a été exclusivement consacré à renouer les fils qui s'étaient distendus, cassés entre les fils et filles", a indiqué Soro lors d'un entretien avec la presse. Poursuivant son propos, l'ancien chef rebelle a souligné que durant son 1er mandat, M. Ouattara "s'est mis au travail au plan économique et la Côte d'Ivoire est revenue à niveau".

L'INTER

Les Eléphants de Côte d'Ivoire, qui affrontent la Tanzanie samedi en match éliminatoire de la Coupe du monde 2014 de football, se sont envolés jeudi pour Dar Es Salam. Non sans laisser derrière eux un fait divers croustillant. Deux d'entre eux, Jean-Jacques Gosso Gosso et Abul Razak, en sont violemment venus aux mains lors de la séance d'entraînement de mercredi au stade Félix Houphouët-Boigny d'Abidjan. Cette bagarre étale ainsi au grand jour, le grand malaise qui prévaut dans le vestiaire ivoirien depuis un moment. Tant qu'on restait au stade des invectives et autres propos de défiance vite étouffés, on pouvait hypocritement nier toute friction dans le vestiaire ivoirien. Pendant des années, on a laissé croire qu'il n'y avait aucun problème majeur dans le vestiaire des Eléphants alors que des informations persistantes, récurrentes, font état de graves crises en tout genre : crises de leadership et générationnelles, clash de concurrents à un même poste.