ABIDJAN (Xinhua) – Voici les principales informations de journaux ivoiriens parus mercredi :
Fraternite Matin
Le bureau du procureur de la Cour pénale internationale (CPI) a indiqué mardi dans un communiqué qu'il poursuit son enquête en Côte d'Ivoire. Les services du procureur disent être "disposés à présenter des éléments de preuves supplémentaires au moment opportun". Avant d'ajouter qu'en attendant cela, "M. Gbagbo reste placé en détention". "Mon bureau a soigneusement examiné la décision dans laquelle deux des trois juges de la Chambre préliminaire de la CPI ont reporté l'audience de confirmation des charges dans l'affaire Laurent Gbagbo", indique le communiqué. Pour ce faire, le bureau du procureur a décidé d'interjeter appel. "Tout un chacun doit comprendre que l'impartialité et l'indépendance sont au cœur de la Cpi en tant qu'institution judiciaire. Nous poursuivrons nos enquêtes, au nom de toutes les victimes, quelle que soit leur origine ethnique ou leur appartenance politique. Les Ivoiriens doivent garder leur sang-froid et avoir confiance dans la justice qui suivra son cours", prévient le procureur.
Le Democrate
Le ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique a proclamé mardi les résultats de l'examen du Certificat d'études primaires et élémentaires (CEPE), avec 273 151 admis soit 67, 03 % de taux de réussite au plan national. Ce résultat est en nette hausse par rapport à celui de l'année dernière, où l'on a enregistré autour de 58% d'admis. Lors d'un point de presse, la directrice des examens et concours du ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique, Dosso Mariam, a notamment expliqué cette performance par l'achèvement des programmes, les séminaires de formation avec tous les acteurs et partenaires du système éducatif initiés cette année par la tutelle. Séguéla (nord-ouest) arrive en tête du classement avec 89,93% d'admis, quand Dimbokro (centre) ferme la marche avec 39,65%.
Le Nouveau Reveil
La mesure d'interdiction sur la consommation de poisson mais aussi de pêche sur la lagune après la mort brusque et massive de poissons à Jacqueville et à Dabou (sud) n'est pas suivie par la population. Ce, malgré l'insistance des autorités préfectorales et du ministre des Ressources animales et halieutiques. En effet, des pêcheurs, nuitamment, mènent tranquillement leurs activités. De sorte que sur le marché de Jacqueville et Dabou, on trouve suffisamment de poissons. Même du poisson frais. Cette situation est due au fait que les autorités sus-citées n'ont aucun moyen de contrôle de cette mesure. Surtout dans les villages les plus reculés. La situation est d'autant plus complexe que le poisson, dans ces deux localités, constitue la principale ressource du point de vue financier et aussi de la consommation. Que faire donc? La sensibilisation à ce stade du problème reste la seule solution. Appartient maintenant à la population de décider de son sort.