Revue de presse ivoirienne du 7 juin

Afriquinfos Editeur
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Fraternité Matin

Le conseil des ministres extraordinaire a adopté jeudi un projet de loi portant une disposition particulière en matière d'acquisition de la nationalité par déclaration. Ce projet de loi concerne les personnes nées en Côte d'Ivoire avant 1961 et les personnes qui étaient mineures avant 1972, c'est-à-dire avant le changement de la loi en 1972, a indiqué le porte-parole du gouvernement, Bruno Nabagné Koné. Selon lui, il s'agit d'une application de dispositions prises depuis 2003 à Linas-Marcoussis (France). "C'est l'une des dispositions sur lesquelles l'ensemble des partis s'étaient engagés. Donc nous entrons dans la mise en œuvre effective de cette disposition", a-t-il dit. Après les changements du code de la nationalité en 1972, il revenait au Chef de l'État de signer des décrets de naturalisation y compris pour les personnes qui étaient dans cette situation. Pour ces personnes, l'acquisition de la nationalité devait se faire par simple déclaration. "Nous revenons à ce principe de déclaration. Un principe sur lequel tous les partis présents à Linas-Marcoussis se sont entendus", a insisté le porte-parole.

Le Patriote

La sentence est tombée. Sous la présidence de son président Pierre Claver Kobo, la Chambre administrative de la Cour suprême a tenu jeudi la dernière audience du contentieux électoral, après celles tenues les 23 et 30 mai. A l'occasion, elle a eu à se prononcer sur 31 dossiers, dont 29 ont été rejetés et deux annulés. Pour ce qui est des élections annulées, il s'agit de Doropo (nord-est), pour la mairie et du Tchologo (nord) pour le conseil régional. Les électeurs de ces deux localités s'ajouteront à ceux d'Anyama (banlieue d'Abidjan) pour départager les différents postulants à une date qui sera indiquée prochainement. Pour le reste, la Chambre administrative de la Cour suprême est allée dans le même sens que la Commission électorale indépendante (CEI). Le 3o mai, ce sont au total 46 dossiers qui avaient été traités. Un seul avait été annulé, celui d'Anyama. Le jeudi d'avant, soit le 23 mai, la Chambre administrative de la Cour suprême a eu à traiter 35 dossiers.

Soir Info

La Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR) organise une formation à l'intention des commissions locales et des plates-formes de la société civile à Bouaké (centre). Cette formation est essentiellement basée sur le dialogue à travers les consultations nationales et la mise en œuvre du plan opérationnel de la CDVR. Débuté mercredi, ce séminaire prendra fin vendredi. Selon le porte-parole de la CDVR, Sran Kouassi Franck, les 56 participants recevront des rudiments de formation qui leur permettront de travailler sur le terrain. Pour le 3ème vice-président de la CDVR, Mgr Paul Siméon Ahouana, "par ces temps qui courent, il faut savoir parler pour ne pas blesser son prochain". C'est pourquoi, l'homme de Dieu estime qu'"on ne peut pas parler de réconciliation sans la participation active des populations".