FRATERNITE MATIN
Le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Cissé Bacongo, a reçu lundi la nouvelle charte de la non-violence qui a été signée dimanche par les étudiants à l'issue d'un séminaire. Sa réaction. "Je n'ai aucune raison de douter de la sincérité des actes que les étudiants viennent de poser. Cette décision est de leur propre initiative. Ils l'ont signée devant Dieu, les hommes, ils ont décidé, à travers cette rencontre de donner un nom à cette charte. Le nom d'un membre du comité des sages qui a été le témoin privilégié de sa naissance, paix à son âme, le Pr. Salif N'Diaye. Donc, je suis parfaitement confiant. Les étudiants décident eux-mêmes de se soumettre à toute la rigueur de la loi, pour tous ceux qui contreviendraient à cette charte de la non-violence. On ne peut pas être plus royaliste que le roi. Il faut tout simplement faire en sorte qu'on n'en arrive pas à cet extrême".
NORD-SUD
Cette fois, le président de la Jeunesse du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI) parlait au nom des "Bédiéistes de 2000" (mouvement ayant soutenu le maintien d'Henri Konan Bédié à la tête du PDCI quand il a été contraint à l'exil après le coup d'Etat de 1999). A ce point presse qui s'est tenu lundi, Konan Kouadio Bertin (KKB) a déclaré qu'il partait au 12ème congrès du PDCI, prévu en octobre, pour prendre le pouvoir avec ses amis. "Nous allons à ce congrès pour contrôler le Parti démocratique de Côte d'Ivoire", a conclu le président de la JPDCI dans un propos liminaire appelant à l'application des textes du parti qui, selon lui, n'autorisent plus un nouveau mandant à M. Bédié à la tête du PDCI. "Notre souhait est donc que notre prochain congrès s'organise dans le strict respect des textes du parti et dans la considération mutuelle, en permettant aux uns et aux autres de tenir leurs rangs respectifs", a-t-il souligné.
LE DEMOCRATE
Les juges de la Cour pénale internationale (CPI) ont besoin d'informations ou d'éléments de preuve supplémentaires de la part du procureur avant de décider de mener un éventuel procès contre l'ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, a indiqué la Cour lundi. Les juges ont ajourné la décision de confirmer ou non les charges de crimes contre l'humanité qui pèsent sur M. Gbagbo et "demandent au procureur d'envisager de fournir des preuves supplémentaires ou de mener des enquêtes supplémentaires", a indiqué la CPI dans un communiqué. "La chambre a estimé que l'ensemble des preuves du procureur, bien qu'apparemment insuffisantes, ne semble pas manquer de pertinence et de valeur probante" et ne peut donc pas directement décider d'abandonner les poursuites, a précisé la même source. Un nouveau calendrier a donc été établi par les juges, a souligné la CPI, ajoutant que le procureur devra remettre un document de charges complété avant le 15 novembre 2013. La défense aura, elle, jusqu'au 16 décembre 2013 pour réagir et présenter, si elle le souhaite, des éléments de preuve à décharge supplémentaires.