FRATERNITE MATIN
Désormais tous les clignotants sont au vert pour un retour de la Banque africaine de développement à Abidjan. Le premier intérêt est l'image de la côte d'Ivoire. Cela voudrait dire que l'environnement sécuritaire est dorénavant favorable. Toute chose qui compte dans la balance pour les investisseurs nationaux. Le deuxième effet d'entraînement est l'ouverture des chantiers de réhabilitation qui constitue un marché pour les entrepreneurs ivoiriens. La création d'emplois sur ces chantiers n'est pas à négliger. L'autre bonus, reste incontestablement le recrutement du personnel local. Les déflatés retrouveront le sourire en plus de ceux qui seront admis dans l'effectif de l'institution. Le logement du personnel est une bouffée d'oxygène pour les propriétaires de maisons de haut standing sans compter les emplois de personnel de maison. S'installant en Côte d'Ivoire, les travailleurs de la Bad sont appelés à consommer dans ce pays donc à y injecter de l'argent dans bien des domaines. Autant d'espèces qui feront tourner l'économie ivoirienne.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
Les grands chantiers qui ont connu un moment d'arrêt de travaux vont pouvoir reprendre. Et ce, grâce au Trésor public qui a réussi à mobiliser plus de 71 milliards de francs CFA sur le marché financier de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA) suite au dernier emprunt obligataire lancé le 22 avril. Ce sont au total 71, 945 milliards de francs CFA qui ont été collectés sur le marché financier de l'UEMOA, contre un objectif initial de 60 milliards de francs CFA. L'annoncé a été faite lundi par le premier responsable du Trésor et de la Comptabilité publique, Adama Koné. Les particuliers ont souscrit à cet emprunt obligataire à hauteur de 22,77% et les institutions 77,23%. La Côte d'Ivoire y a participé à hauteur de 60,23 milliards de francs CFA soit 83,72% contre 12,60% représentant 9,1 milliards de francs CFA pour le Bénin. Eu égard à l'engouement suscité autour de cette énième opération d'emprunt, Adama Koné a indiqué que cela démontre la crédibilité de la signature de l'Etat sur le marché financier.
NOTRE VOIE
Une délégation de sept personnalités du Front populaire ivoirien (FPI) a été reçue lundi par le Premier ministre, Jeannot Ahoussou Kouadio. La rencontre a été brève. A la sortie de cette rencontre, le président par intérim du FPI, Sylvain Miaka Ouretto, a expliqué à la presse que compte tenu de la Convention de son parti, le 29 avril dernier, le FPI n'avait pas pu prendre part aux assises de Grand- Bassam dans le cadre du "dialogue républicain" initié par le gouvernement. Miaka Ouretto a fait remarquer que le FPI ayant des préoccupations qui lui sont spécifiques et n'étant pas fermé ni au dialogue, ni à la discussion, le parti a sollicité une audience afin d'exprimer ses préoccupations. Mais le président du FPI a confié aux journalistes que Jeannot Ahoussou Kouadio leur a fait savoir qu'il sera absent du pays. Ainsi, pourra-t-il rencontrer, de nouveau, le FPI, le 13 juillet quand il rentrera de son voyage.