Revue de la presse ivoirienne du 25 juillet

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

L'hygiène hospitalière constitue un facteur essentiel de prévention des maladies et de la qualité des soins. Hélas, le constat est amer dans les établissements sanitaires ivoiriens. Au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Yopougon, à côté d'un bac à ordures, un sac poubelle noir est déposé juste à côté. Derrière le bac, le bâtiment qui abrite un incinérateur moderne, mais qui ne fonctionne pas. "A défaut d'incinérateur, on brûle quelques fois les déchets sur le gazon", confie un des gardiens des lieux qui a requis l'anonymat, montrant du doigt des cendres et quelques boîtes de médicaments et perfuseurs qui n'ont pas brûlé. A quelques différences près, les autres CHU sont confrontés au même problème de gestion des déchets sanitaires. La formation sanitaire de Marcory devenue hôpital général, n'est pas mieux lotie en matière de gestion des déchets sanitaires (liquides ou solides). Car, sa plus grande difficulté, selon les agents, relève du fait que l'incinérateur n'a pas une grande capacité.

L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

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Le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, a échangé mercredi au Palais présidentiel avec une délégation d'hommes d'affaires de la République de Singapour, conduite par le vice-ministre du Commerce et des Industries de ce pays, Lee Yi Shyan. Au cours de cette rencontre qui a duré une demi-heure, Alassane Ouattara a rassuré ses hôtes sur la normalisation de la situation en Côte d'Ivoire. Il les a instruits également sur les nombreuses potentialités dont regorge son pays qui occupe le premier rang mondial au niveau du cacao tout en disposant du pétrole. "Nous voulons des investisseurs et des entreprises efficaces pour investir en Côte d'Ivoire. Vous pouvez investir et vous serez traités équitablement", a souligné Alassane Ouattara. Le vice-ministre du Commerce et de l'Industrie de Singapour a, quant à lui, mis l'accent sur la volonté de son pays à investir dans le secteur des infrastructures, de l'industrialisation.

LE NOUVEAU REVEIL

Le gouvernement de Côte d'Ivoire et l'Unicef ont procédé mercredi à la signature d'un pacte de durabilité relatif à l'installation et au maintien en état de fonctionnement d'au moins 85% des infrastructures d'eau potable, d'hygiène et d'assainissement dans les régions du Bounkani et du Gontougo (nord-est), du Kabadougou (nord-ouest), du Folon (nord), du Berété (nord) et de l'Agneby-Tiassa et du Sud-Comoé (sud). Et ce, pendant au moins 10 ans. L'opération dont le coût s'élève à 7, 041 milliards de francs CFA est cofinancée par le Royaume des Pays-Bas à plus de 5 milliards de francs CFA (12 millions de dollars). Selon le ministre des Infrastructures économiques, Patrick Achi, ce pacte va accompagner le Programme d'appui à l'accélération de l'accès durable à l'eau, à l'hygiène et à l'assainissement dont le lancement a eu lieu à la même occasion.