FRATERNITE MATIN
Le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, a reçu samedi dernier, la médaille d'or de l'Association des comités nationaux olympiques d'Afrique (Acnoa). Cette distinction, la plus importante de cette structure sportive, lui a été remise au cours de l'audience qu'il a accordée au Comité international olympique (CIO) conduit par son président, Jacques Rogge. Le président Alassane Ouattara a exprimé sa reconnaissance au premier responsable du CIO. Le chef de l'Etat a dit être honoré de recevoir le président Jacques Rogge qui a bien voulu organiser l'assemblée générale ordinaire des Comités nationaux olympiques d'Afrique à Abidjan. "C'est un grand honneur pour la Côte d'Ivoire", a-t-il souligné. Il a exprimé sa joie relativement au renouvellement du mandat de l'ancien ministre d'Etat ivoirien, le général Lassana Palenfo. "C'est un grand honneur fait à notre pays, à nos concitoyens, au sport ivoirien et africain. Je voudrais donc féliciter le général Palenfo, remercier le président Jacques Rogge et tout le Comité exécutif d'avoir effectué ce déplacement à Abidjan", a-t-il déclaré. A son tour, le président du Cio a rendu un vibrant hommage au sport ivoirien et africain pour leur "remarquable développement, ces dernières années".
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
L'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci) a invité le gouvernement ivoirien à faire la lumière sur les actes de violence qui ont opposé des autochtones baoulés à des allogènes à Angovia, localité située à une cinquantaine de kilomètres de Bouaflé (centre-ouest) vendredi. La porte-parole de l'institution, Sylvie Van den Wildenberg a indiqué que sur demande des autorités ivoiriennes les forces de l'Onuci ont été envoyées en renfort auprès des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) pour rétablir l'ordre suite à ces actes de violence qui ont fait trois morts. "La situation s'est calmée même si elle reste tendue. On déplore des pertes en vie humaine et d'importants dégâts matériels ainsi que plusieurs blessés. L'Onuci déplore vivement ces violences et appelle au calme. La première chose à faire, c'est ce que les autorités sont en train de faire, c'est d'établir les responsabilités de part et d'autre, de regarder et voir qui a fait quoi. Il faut que tout le monde se rende compte que personne n'est au-dessus de la loi", a souligné Sylvie Van den Wildenberg.
LE NOUVEAU REVEIL
Dans la dynamique du départ nouveau dans les universités ivoiriennes, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a visité les universités publiques de l'intérieur du pays. Il était question pour Cissé Ibrahim Bacongo de "toucher du doigt les réalités quant aux conditions de vie et de travail des enseignants, des chercheurs, du personnel administratif et technique ainsi que des étudiants" mais aussi et surtout pour "voir l'état d'avancement des travaux effectués dans le cadre de la réhabilitation des universités". Après avoir fait un tour d'horizon qui l'a, successivement, conduit à l'Université Péléforo Gon Coulibaly de Korhogo (nord), à l'Université Alassane Ouattara de Bouaké (centre) pour se terminer à l'Université Jean Lorougnon Guédé de Daloa (centre-ouest), Cissé Bacongo a, entre autres, échangé avec le corps enseignant, le personnel administratif et technique et les étudiants qui lui ont exposé leurs difficultés. difficultés partagées par les universités d'Abidjan et se résumant entre autres aux problèmes d'hébergement des étudiants, le déficit en amphithéâtres, la connexion internet pour une bonne application du système LMD, le transport des étudiants, le retard dans la livraison des équipements didactiques.