FRATERNITE MATIN
Le chef d'état-major général des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI), le général Soumaïla Bakayoko, a indiqué mercredi que le Comité des chefs d'état-major de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ont analysé les conclusions de la mission d'évaluation technique au Mali en vue de déterminer les modalités pratiques du déploiement de la Force de la Mission de la CEDEAO au Mali (Micema). Le directeur de cabinet auprès du président de la République, chargé de la Défense, Alexis Ahonzo, pour sa part, a dit que c'est dans l'union que les groupes armés seront combattus et extirpés de la sous-région. La commissaire chargée des affaires politiques, de la paix et de la sécurité de la CEDEAO, Salimata Hussein Suleiman, a expliqué que la mission d'évaluation qui a séjourné du 9 au 18 juillet à Bamako a rencontré les autorités politiques, administratives et militaires du Mali. De même que le corps diplomatique, la communauté internationale, les organisations de la société civile et des leaders d'opinion du Mali.
LE MANDAT
Parents d'élèves, élèves, étudiants et doctorants sont situés depuis mercredi sur les différents montants qu'ils devront débourser pour leur inscription à la rentrée universitaire. 100.000 francs CFA pour ceux de la première année à la licence, 200.000 francs CFA pour le Master et 300.000 francs CFA par an pour les doctorants. Ce sont les tarifs exigés par le ministère de l'Enseignement supérieur. Des tarifs qui s'appliquent à tous les étudiants ivoiriens des universités publiques et à ceux de l'espace Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). Les autres étudiants, hors de cet espace, devront débourser la somme de 300.000 franc CFA pour la licence, 400.000 franc CFA pour le master et 500.000 franc CFA pour le doctorat. En fait, le ministre a pris cette mesure dans le souci de donner une formation de qualité répondant aux normes internationales et de donner de la crédibilité aux diplômes ivoiriens.
LE PATRIOTE
Le parquet a bouclé son instruction dans l'affaire du détournement de fonds des victimes des déchets toxiques. Conclusion: l'ex-ministre de l'Intégration africaine, Adama Bictogo, cité n'est en réalité pas concerné par toutes ces accusations. Il a fallu des longues heures et des mois au juge d'instruction pour arriver a à ce résultat. Pour une affaire qui avait quasiment ébranlé la République et pousser à la démission Adama Bictogo, le parquet voulait toute la vérité. Le 22 juin, le procureur de la République, Simplice Koffi, a transmis son rapport à sa hiérarchie. Ces conclusions lavent de tout soupçon l'ancien ministre de l'Intégration africaine. En clair, la position du parquet est qu'il n'y a rien qui fonde les allégations tenues contre Adama Bictogo, "car d'une part, les éléments de la procédure révèlent que le facilitateur n'avait qu'un rôle de supervision de l'indemnisation effective des victimes et non de gestion des fonds et d'autre part, il n'est nullement rapporté une quelconque collusion frauduleuse entre celui-ci et ceux qui en avaient la gestion