FRATERNITE MATIN
Le président du Conseil constitutionnel Francis Wodié a participé au 6ème congrès de l'Association des cours et conseils constitutionnels ayant en partage la langue française (ACCPUF) du 4 au 6 juillet à Marrakech au Maroc. Une rencontre organisée avec le soutien de l'Organisation internationale de la francophonie (OIF) et axée sur le thème "le citoyen et la justice constitutionnelle". A cette occasion, Francis Wodié a dénoncé les restrictions faites à l'individu dans la saisine du Conseil constitutionnel. "Par la voie directe, l'individu ne peut saisir le Conseil constitutionnel, seuls certains groupes d'individus peuvent intervenir (les groupes parlementaires, un quart ou un dixième des députés, les organisations de défense des droits de l'homme), il s'agit là du contrôle direct par voie d'action qui exclut l'individu", a-t-il fait remarquer. Plus de 60 membres et présidents de Cours et Conseils constitutionnels du monde francophone ont pris part aux travaux. Haut patront de la cérémonie d'ouverture, le roi Mohamed VI s'est félicité e la contribution de l'ACCPUF à la diffusion de la culture de la suprématie du droit.
LE MANDAT
La France et la Côte d'Ivoire ont signé mardi un accord bilatéral portant sur l'annulation de la dette ivoirienne, a déclaré le ministère français de l'Economie et des Finances. Le ministre français de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a rencontré mardi soir le président ivoirien Alassane Ouattara et son homologue ivoirien Charles Koffi Diby, en visite à Paris, précise le ministère dans son communiqué. A l'issue de cet entretien, un accord bilatéral d'annulation de la dette ivoirienne à été signé dans un hôtel situé dans le centre de Paris, mentionne le communiqué, sans préciser le montant concerné. En juillet 2011, le Premier ministre français d'alors, François Fillon, avait promis, lors d'une visite à Abidjan, de lancer avec la Côte d'Ivoire un contrat de désendettement-développement de près de deux milliards d'euros, et d'annuler en même temps un milliard d'euros de la dette publique ivoirienne.
L'INTER
Quatre supplétifs des Forces républicaines de Côte d'Ivoire (FRCI) sont tombés sous les balles de leurs frères d'armes, suite à de violents affrontements mardi à Abidjan dans le quartier populaire d'Abobo. Selon des témoins, les affrontements ont duré près de trois heures, contraignant les riverains à se terrer et les commerçants à fermer boutique, toutes affaires cessantes. Tout est parti d'une descente musclée des hommes du commandant Koné Gaoussou sur un camp où règne un chef de guerre connu sous l'appellation de Fré. Comme bien des supplétifs qui ont combattu auprès des FRCI, Fré s'était taillé une réputation de dur, qui lui vaut d'être à la tête d'un groupe d'ex-combattants dans un camp de fortune, situé dans le village d'Anonkoi-Kouté. Dans ce camp où il règne en maître, Fré faisait des prisonniers. C'est ce camp qui a reçu la visite peu amicale d'un contingent solidement armé, avec à sa tête le commandant Gaoussou. Objectif : démanteler ce camp annexe, qui était depuis dans le viseur de celui-ci pour s'être rendu tristement célèbre.