Revue de la presse ivoirienne du 24 juillet

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le ministère de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle a signé lundi une convention avec le Groupement international pour le conseil et la formation automobile (Gifca) de France en collaboration avec le Groupement national pour la formation automobile (Gnfa). C'est une occasion en or pour le ministère qui pourra désormais dispenser une formation de qualité et développer la filière automobile. L'adéquation entre la formation et les besoins en compétences des services de l'automobile, l'insertion professionnelle des jeunes formés, le renforcement du maintien de l'emploi par une meilleure compétitivité des salariés, l'aide aux entreprises du secteur de l'automobile à se structurer en branche professionnelle sont quelques grands axes de cette convention.

SOIR INFO

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La correction des copies des 204 069 candidats au baccalauréat dont les épreuves écrites se sont déroulées du 17 au 20 juillet est fortement menacée. De fait, nombreux sont les enseignants qui ne sont pas prêts à revivre la "galère" qu'ils ont connue, pour se faire payer, après les examens de l'année dernière. Ils ne veulent donc plus rééditer l'exploit tant que l'intendance n'est pas installée dans les centres. Lors de l'assemblée générale du Syndicat national des enseignants du second degré de Côte d'Ivoire (Synesci) tenue à la bibliothèque nationale, à Abidjan-Plateau, il y a quelques jours, ils avaient laissé éclater leur colère. Tous avaient été d'avis qu'il faut que les autorités satisfassent à l'exigence formulée, depuis plusieurs années, par les syndicats d'enseignants d'installer des intendances dans les centres pour qu'à la fin des examens, ils touchent en même temps à leurs indemnités de correction.

L'INTER

Conformément à ses textes, la Commission nationale des droits de l'homme de Côte d'Ivoire (CNDHCI) a procédé lundi à la présentation de son rapport annuel 2011 sur l'état des droits de l'homme en Côte d'Ivoire. Un rapport établi sur la base de ''l'observation quotidienne de la situation sur le terrain mais également des sources documentaires, ainsi que des observations crédibles émanant des victimes, des médias, des ONG et des agences du Système des Nations unies'' et relative aux droits civils et politiques, économiques, sociaux et culturels. Déclinant la situation annuelle générale des droits humains dans le pays, Victorine Wodié a relevé que "déjà préoccupante avant la crise post-électorale, elle a empiré, avec une prédominance des atteintes aux droits à la vie, la banalisation de la torture, le non-respect scrupuleux des procédures judiciaires, la montée de l'insécurité, la violence politique", avant de souligner que les auteurs présumés de ces situations appartiennent à toutes les catégories socio-professionnelles dont l'État lui-même et ses démembrements.