Revue de la presse ivoirienne du 23 juillet

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

La Fondation mondiale du cacao, World Cocoa Foundation, basée aux Etats-Unis a décerné un prix à la Première dame de Côte d'Ivoire, Dominique Ouattara, pour sa lutte contre le phénomène de la traite, de l'exploitation et du travail des enfants dans la cacaoculture. Se félicitant de cette distinction, elle a traduit toute sa reconnaissance aux responsables de la Fondation car, pour elle, la place des enfants se trouve à l'école et non dans les plantations. Son engagement aux côtés du gouvernement ivoirien a abouti à la mise en place d'un plan d'action national contre la traite des enfants. Aa ce niveau, elle a rassuré les partenaires que des actions d'envergure conduites par le comité interministériel qu'elle dirige vont être menées le mois prochain autour de cette problématique.  Il est également prévu un séminaire avec le corps préfectoral pour l'inviter à s'impliquer dans la lutte et à donner des chiffres exacts qui permettent d'élaborer des statistiques fiables sur le fléau.

LE MANDAT

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A la suite des incidents survenus au camp des déplacés de Nahibly (Duékoué), le Représentant spécial adjoint du Secrétaire général des Nations unies pour la Côte d'Ivoire, Arnauld Akodjénou a tenu un point de la situation samedi pour situer les différentes responsabilités. "La responsabilité primaire pour la sécurité du camp en incombait aux autorités ivoiriennes. L'Onuci avait mis en place un dispositif léger pour permettre aux acteurs humanitaires des agences du système plus les ONG de venir en aide aux personnes déplacées, en assurant leur sécurité et celle des équipements et installations humanitaires. Cela avait été arrêté lors de l'établissement du camp. J'aimerais réitérer qu'en aucun moment la sécurité du camp n'a été sous la responsabilité de l'institution", a-t-il indiqué.

L'INTER

De jeunes volontaires maliens regroupés au sein de six mouvements d'auto-défense se sont dit prêts à reconquérir le nord aux mains des groupes islamistes. Ces mouvements, essentiellement issus de Gao, ont décidé samedi de fédérer leurs actions pour libérer le nord Mali du joug des milices islamistes. Il s'agit de mouvements d'auto-défense composés pour la plupart de jeunes volontaires qui brûlent d'envie d'en découdre avec les forces occupantes du nord. Ils seraient des milliers de combattants volontaires qui veulent croiser le fer avec les djihadistes, avec ou sans le soutien de l'armée régulière malienne. De sources concordantes, ils seraient en formation au maniement des armes, avant d'aller à l'assaut du nord. Des armes seraient aussi disponibles pour équiper ces miliciens. Si l'on peut louer la hardiesse de ces combattants volontaires, il convient tout de même de s'interroger sur leur capacité de traduire dans les faits ce rêve qu'ils caressent. Certes à cœur vaillant, rien d'impossible, mais que peuvent ces jeunes gens inexpérimentés, là où les éléments de l'armée malienne n'osent pas s'aventurer pour le moment ? Même la Cedeao qui envisage lever une force pour aller chasser les occupants islamistes, n'est pas encore prête pour se lancer dans cet enfer que représente aujourd'hui le nord malien.