FRATERNITE MATIN
Renforcer l'axe Abidjan-Ouagadougou dans le domaine des médias. Tel est le sens de la séance de travail qui a eu lieu jeudi entre une délégation du ministère de la communication du Burkina Faso conduite par le conseiller technique, Seydou Dramé, et celle de la Côte d'Ivoire avec à sa tête le directeur de cabinet du ministre de la Communication, Léandre Anoma-Kanié. La rencontre s'inscrit dans le droit fil du renforcement des liens d'amitié et du traité de coopération signé en 2009 par les deux pays. "Nous attendons de trouver des pistes de coopération claires, réalistes et réalisables pour une meilleure coopération entre nos deux pays", a indiqué Léandre Anoma-Kanié. Seydou Dramé, pour sa part, a plaidé pour un véritable renforcement des échanges qui sera bénéfique pour développement des médias des deux pays. Les deux parties ont convenu de travailler à améliorer les échanges dans les domaines de la presse écrite, de l'audiovisuel, de la communication gouvernementale, de la télévision numérique, de la formation, des agences nationales de presse.
LE NOUVEAU REVEIL
A l'ouverture d'un séminaire jeudi à Grand-Bassam, sur "les banques et le financement de la commande publique", initié par le Trésor public ivoirien et l'Association professionnelle des banques et établissements financiers de Côte d'Ivoire (APBEF-CI), le ministre de l'Economie et des finances, Charles Koffi Diby, a rassuré les banquiers qui rechignent à (pré)financer la commande publique dans le cadre du partenariat entre l'Etat et le secteur privé. "N'ayez pas peur de préfinancer. Soyez rassurés, avec l'Initiative Pays pauvres très endettés (PPTE), la Côte d'Ivoire a désormais de grandes possibilités de faire face à la dette intérieure", a indiqué l'argentier de l'Etat. "L'allègement irrévocable de la dette extérieure et l'allègement multilatéral supplémentaire, corollaires de cette décision, ouvrent pour notre pays des perspectives économiques prometteuses et renforcent la pertinence de nos travaux de ce jour", a soutenu, pour sa part, le président de l'APBEF-CI, Souleymane Diarrassouba.
LE PATRIOTE
Le 13 août n'est pas une date banale pour les militants et inconditionnels du Front populaire ivoirien (FPI). Ce jour focalise leur esprit et inonde tout leur être. En effet, dans un mois, à la Cour pénale internationale de La Haye, s'ouvre l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo. Elle ne vit et ne respire que par l'échéance du 13 août prochain. Devant l'irréversibilité de l'audition de leur grand chef, les tenants du FPI sont à la tâche. Ces derniers jours, pendant que le FPI annonce sa participation au dialogue républicain, son secrétaire général par intérim, Laurent Akoun initie une tournée à l'intérieur du pays. Officiellement, c'est pour remobiliser ses troupes, pour la reprise du combat politique. Mais en sous main, l'homme met en place un plan de guerre en prélude à l'audition de l'ancien président. Ainsi donc, pour le 13 août, pendant que Gbagbo sera devant le tribunal de la CPI, les militants du FPI sont instruits à semer des troubles, dans toutes les grandes villes du pays.