Revue de la presse ivoirienne du 11 janvier

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président du tribunal militaire, Koffi Kouadio, a rendu hier son verdict concernant l'affaire du gendarme et des six policiers accusés de racket de la somme de 3 000 francs CFA à un corridor à Assouba, dans la localité d'Aboisso (sud). Ils ont tous été reconnus coupables de violation de consignes. Le sergent-chef Hili Kiéfon Michel a par ailleurs été reconnu coupable du délit d'extorsion de fonds qui lui est reproché. Il a pour cela été condamné à 20 mois d'emprisonnement ferme et à 100.000francs CFA d'amende. Quant aux autres, ils écopent de quatre mois d'emprisonnement ferme. Puisqu'ils étaient en liberté, un mandat de dépôt leur a été décerné. Ils ont cinq jours pour se pourvoir en cassation. Le commissaire du gouvernement, Ange Kessi, s'est réjoui de la décision de justice parce qu'elle a abouti à une condamnation. "Il s'agit de la moralisation de nos forces. Elles doivent savoir qu'on ne peut plus se permettre n'importe quoi dans ce pays", a-t-il souligné.

 

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L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

Après 2012, la Côte d'Ivoire est encore sur la liste de pays éligibles à l'AGOA (African growth and opportunity act) pour 2013. C'est ce que le gouvernement américain a décidé et publié dans son journal officiel. La balle est désormais dans le camp des exportateurs ivoiriens qui ont ainsi une occasion d'accroître le taux des échanges avec les Etats-Unis. Puisque les exportations ivoiriennes de ces trois dernières années ont été en dents de scie. Quant au niveau de l'Union économique et monétaire ouest africaine (UEMOA), la valeur des exportations ivoiriennes en 2012 représente environ 85% du total des exportations des pays de l'UEMOA selon les statistiques fournies par les autorités américaines. Selon l'APEX-CI, (Agence de promotion des exportations de Côte d'Ivoire), qui a piloté l'éligibilité de la Côte d'Ivoire en 2012, cette décision des autorités américaines serait due à la normalisation institutionnelle et à la mise en place de réformes économiques et sociales.

 

NORD-SUD

Comme c'est toujours le cas lors des derniers délais, le siège de la Commission électorale indépendante (CEI) a été envahi jeudi par les candidats aux élections régionales et municipales venus déposer leurs dossiers. De nombreux cadres de partis qui n'ont pas obtenu le parrainage de leurs formations politiques pour les élections municipales et régionales ont décidé d'aller en indépendants. Jeudi, dernier jour du dépôt des dossiers, ils ont envahi le siège de la CEI. La rumeur sur le report du délai circule. Les candidats et leurs collaborateurs l'espèrent fortement. Ils n'arrêtent pas pour autant de mettre de l'ordre dans leurs documents.