Revue de la presse ivoirienne du 10 avril

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le ministre du Commerce, Dagobert Banzio, a visité lundi cinq supermarchés d'Abidjan. Afin de voir si les prix du riz de luxe et de semi-luxe ont baissé après la signature, récemment, d'un protocole d'accord avec les importateurs, grossistes, demi-grossistes et les détaillants de la filière de cette denrée. Il a pu se rendre compte que deux des supermarchés visités ont effectivement respecté les engagements. Cependant, certains semi-grossistes n'affichent pas encore les nouveaux tarifs. Des gérants de supermarchés rencontrés ont confié que tout entrera dans l'ordre incessamment étant donné que leurs patrons sont signataires du protocole d'accord. Au terme de la visite de vérification des prix pratiqués dans les supermarchés, le ministre Dagobert Banzio a indiqué que les techniciens de son département feront en début de semaine les relevés systématiquement dans tous les supermarchés et auprès des commerçants de détails.

LE NOUVEAU REVEIL

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C'est dans la ferveur religieuse que les fidèles catholiques ont célébré la résurrection du Christ. Ils étaient nombreux à prendre part à la messe de la nuit pascale samedi à la Cathédrale Saint Paul du Plateau à Abidjan. L'archevêque d'Abidjan, Jean Pierre Kutwa, dans son homélie, a donné un message d'espoir, de paix et de réconciliation à la Côte d'Ivoire. "La résurrection du Christ est un évènement formidable, porteur d'espérance nouvelle pour notre humanité, pour nos pays d'Afrique si souvent en proie à toutes sortes de difficultés, pour notre pays la Côte d'Ivoire qui aspire à voir ses fils et filles se réconcilier, pour construire ensemble dans la paix et la fraternité, son développement", a dit le prélat. Il garde espoir en la résurrection de Christ qui "est là pour nous dire que Dieu ne désespère pas dans notre humanité". Christ a vaincu la mort, l'humanité a donc le droit d'espérer pourvu que nous l'acceptions comme sauveur.

SOIR INFO

Le dialogue républicain entre le gouvernement et l'opposition va reprendre incessamment, après l'échec de la première tentative en novembre dernier. Il se susurre qu'il pourrait débuter à partir du 15 avril. Pour ces échanges qui se feront surtout avec le Front populaire ivoirien (FPI, ex-parti au pouvoir), le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, avait balisé le terrain lors de son interview télévisée avec les médias d'Etat ivoiriens le 30 mars indiquant qu'il n'accepterais pas les "pré-conditions". Avant même le démarrage de ce dialogue, des conditions ou préalables non encore officiels sont en passe de prendre le dessus sur la volonté ou l'intention de discuter. Au niveau du gouvernement comme au sein du parti de l'ex-président Laurent Gbagbo, on récuse déjà des personnalités. Les deux camps, bien qu'ils ne parlent pas ouvertement de préalables, posent des réserves qui risquent de plomber, une fois de plus, le dialogue républicain.