FRATERNITE MATIN
Des chasseurs traditionnels Dozos réunis au sein de "Binkadi Djiguiya de Vandougou" ont échangé avec le président de la Commission dialogue, vérité et réconciliation (CDVR), Charles Konan Banny. Ils lui ont demandé vendredi de s'impliquer dans la réorganisation de leur confrérie. "Nous lui avons dit que le Dozo n'est ni un militaire, ni un gendarme, ni un policier encore moins une force paramilitaire. Et qu'il faut qu'il nous aide à sensibiliser les Dozos afin que ceux-ci retournent à leur activité originelle, c'est-à-dire la chasse traditionnelle. Le Dozo ne doit pas interférer dans les activités des forces de l'ordre", a dit Soro Palourgo, le porte-parole de cette confrérie. Poursuivant, il a indiqué que les vrais Dozos n'enfreignent pas au droit de l'homme. Mais, dira-t-il, "après une longue crise comme celle qu'a connue la Côte d'Ivoire, il y a un certain nombre d'individus qui peuvent porter des habits ressemblant à ceux des Dozos et commettre des délits, ceux-là seront détectés et retirés de la confrérie afin de redorer notre image". Le président de la CDVR a indiqué que considérant le "dozoya" comme un phénomène culturel faisant partie du patrimoine immatériel de la Côte d'Ivoire, il faut d'abord protéger cette valeur et combattre toutes les dérives que l'on peut constater venant de certains individus.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
La Côte d'Ivoire vient de se doter d'un programme de restructuration et de mise à niveau de ses entreprises industrielles. D'un coût global de 152 milliards de FCFA, ce programme national est destiné à développer la production industrielle et à améliorer la compétitivité des entreprises industrielles au niveau régional et international. Financé par l'Union européenne (UE) et mis en place par l'Organisation des Nations Unis pour le développement industriel (Onudi) en 2012, ce programme favorisera la pérennisation des résultats du Programme d'appui au commerce et à l'intégration régional (Pacir) aux industries manufacturières. Il s'agit en fait d'un programme institutionnel sur le long terme (cinq ans renouvelable). Au nombre des principales composantes de ce programme, figure "l'accès au financement par une implication de l'entreprise qui va mettre sur la table 20% de ses fonds propres pour financer son programme, ensuite l'implication forte de l'Etat qui va donner 20% en termes d'avance remboursable".
LE PATRIOTE
C'est ce qu'on appel une opération de séduction. Avant le dîner-gala de levée des fonds qu'elle a organisé hier (vendredi) soir dans le cadre de l'équipement de l'hôpital mère-enfant de Bingerville, la Première dame de Côte d'Ivoire, présidente fondatrice de l'ONG Children of Africa, Dominique Ouattara, a convié hier matin même, les principaux donateurs, venus pour la plupart de la France et des Etats Unis d'Amérique à une visite sur le chantier de l'hôpital en construction. Certainement pour toucher encore davantage la corde sensible de ces généreux donateurs, en leur montrant ceux à quoi serviront leurs dons. Après la visite guidée du chantier, Mme Ouattara a fait un intense plaidoyer auprès de ses invités. "Cet hôpital est très important pour nous. Pour vous qui venez d'Europe et d'Amérique, un hôpital c'est tout à fait normal. Mais ici en Afrique, nous manquons de tout. C'est pourquoi nous vous remercions pour avoir pris de votre temps en venant pour le dîner-gala", a-t-elle indiqué. La Première dame a offert des prix de reconnaissance à ses invités VIP.