FRATERNITE MATIN
La couverture intégrale du territoire ivoirien en fibres optiques est en bonne voie. Le directeur général de l'Agence nationale du service universel des télécommunications (Ansut) a annoncé, lundi, à Abidjan, la construction de 600 kilomètres de fibres, en plus des 1.400 déjà effectués. Euloge Soro-Kipeya a précisé que le projet débutera fin février et partira du sud du pays pour relier la partie nord en passant par l'est. Il a expliqué que l'ouvrage sera réalisé sur fonds propres à hauteur de 8 milliards FCFA et utilisera la technologie Code division multiple access (CDMA). Celle-ci permet à plusieurs liaisons numériques d'utiliser simultanément la même fréquence porteuse. Notamment l'internet, la voix, le fax et les images. L'enjeu est énorme pour la Côte d'Ivoire. A ce jour, le pays occupe la 122ème place sur 142 en termes de maturité numérique.
LE PATRIOTE
La Côte d'Ivoire veut être un Etat émergent à l'horizon 2020. Mais, cette noble ambition du président de la République, Alassane Ouattara, nécessite la mobilisation de tous les secteurs d'activités. Notamment le système éducatif ivoirien. Le président de l'Université internationale de Grand Bassam (UIGB), le Pr. Saliou Touré, en intervenant sur le thème "Quelles contributions des acteurs du système éducatif ivoirien pour une Côte d'Ivoire émergente en 2020 ?", entendait démontrer l'importance des ressources humaines de qualité dans l'atteinte de cet objectif. Il a indiqué que professeurs, élèves, parents d'élèves et différents encadreurs sont parties prenantes dans ce processus. "Chaque acteur du système éducatif a un rôle tout particulier à jouer pour contribuer efficacement à l'émergence de ce pays. Les parents doivent faire comprendre aux enfants, pourquoi il est important qu'ils soient bien formés et bien éduqués", a expliqué le premier responsable de l'UIGB devant des centaines d'élèves. L'ex ministre de l'Enseignement supérieur sous l'ex président Henri Konan Bédié a invité les différents acteurs du système éducatif ivoirien à garantir à tous les usagers de l'école, un égal accès aux prestations, sans considération de leurs convictions politiques, religieuses et de leur appartenance ethnique.
NOTRE VOIE
La défense de M. Gbagbo vient de remporter une nouvelle bataille dans la procédure devant conduire à la confirmation ou non des charges. La Chambre préliminaire I de la Cour pénale internationale (CPI) a rendu hier lundi une décision modifiant le calendrier fixé le 17 décembre 2013. "Par cette décision, la Chambre suspend le délai fixé pour la Défense pour la présentation de ses observations sur les éléments de preuve du Procureur et pour la communication au Procureur les éléments de preuve qu'elle entend présenter, le cas échéant, et pour le dépôt de sa liste modifiée de preuves, et ce afin de permettre le traitement de toutes les demandes en cours de la Défense", précise un communiqué de la CPI. Ainsi, comme il le souhaitait, Me Altit n'est plus tenu de déposer sa réponse au document contenant les charges amendé au plus tard le 13 février comme initialement prescrit. Dans une requête déposée le 4 février, l'avocat français demandait à la Chambre préliminaire I de "proroger de six semaines le délai accordé à la défense pour déposer des observations écrites sur la preuve du Procureur et pour déposer une liste de preuve définitive et de fixer la date à la quelle la défense doit déposer ces deux documents au 27 mars 2014".