FRATERNITE MATIN
Pour la première étape de sa visite dans la région du Bélier (centre), le chef de l'État Alassane Ouattara a promis aux populations de Didiévi de désenclaver leur département en bitumant les axes Tiébissou-Didiévi et Dimbokro-Didiévi-Bouaké à partir du mois d'avril 2014. Cette promesse du président figurait dans le livre blanc des populations dudit département. "Je constate que le livre blanc que vous m'avez remis n'est pas volumineux. Ce qui veut dire que beaucoup a été déjà fait surtout au niveau de l'électrification et de l'eau potable. Pour ce qui est de la voirie, nous comptons lancer les travaux du bitumage au mois d'avril 2014", a indiqué Alassane Ouattara. Les populations de Didiévi ont également souhaité la réhabilitation de la voie ferroviaire, la poursuite de la politique d'électrification des villages. Car, seulement 75 villages sur 143 que compte le département sont électrifiés. Réitérant ses hommages à son aîné Henri Konan Bédié, le chef de l'État a une fois encore exhorté la famille politique du RHDP à la cohésion afin de consolider la paix et de poursuivre les rêves de développement du premier président ivoirien Félix Houphouët-Boigny. Bien avant son premier meeting, Alassane Ouattara a procédé à la mise sous tension électrique de 15 villages de ce département et à la remise des clés du bâtiment de la préfecture de Didiévi.
LE MANDAT
Le président de la République, Alassane Ouattara, a procédé hier (mercredi) à l'ouverture solennelle à la circulation de l'Autoroute du Nord, long de 250 Km. Les travaux, débutés en janvier 1975, ont par la suite été interrompus en 1982 à Singrobo, à 140 Km d'Abidjan et à 90 Km de Yamoussoukro. Les travaux de prolongement de la section Singrobo-Yamoussoukro, repris en 2007, furent suspendus, en raison de la situation politique et économique du pays. Aujourd'hui, c'est une route neuve de 250 Km avec la construction de la section Yamoussoukro-Singrobo et la réhabilitation de la section Abidjan-Singrobo, que le président Ouattara offre aux usagers avec une garantie de confort et de sécurisation. D'un coût total de 539 milliards de francs CFA financé par la Banque arabe de développement économique en Afrique, la banque islamique de développement, le fonds de soutien Saoudien, le fonds asiatique de développement, le fonds OPEP pour le développement et l'Etat de Côte d'Ivoire. Des vidéos- surveillances sont installées sur le tronçon ainsi que des centres sanitaire de secours équipés.
La nouvelle autoroute est dégagée de ses barrages routiers, et verra le renforcement de la sécurité par des patrouilles mixtes le long de l'autoroute.
LE PATRIOTE
Bonne nouvelle pour les Ivoiriens. Les routes dans l'Est et le Nord-Est du pays vont connaître très bientôt un début de réhabilitation. La ministre auprès du Premier ministre en charge de l'Economie et des Finances, Kaba Nialé, et celui des Infrastructures économiques, Patrick Achi, ont procédé hier (mercredi) à Yamoussoukro, à la signature de deux conventions devant servir à la réhabilitation de ces routes. "C'est un autre signal fort de la marche de notre pays vers le redressement de son économie. Un signal fort de la marche de la Côte d'Ivoire vers le statut de pays émergent à l'horizon 2020", souligne la ministre auprès du Premier ministre en charge de l'Economie et des Finances. D'un montant d'un montant d'environ 31 milliards de francs CFA, le contrat de réhabilitation de ces routes est un don de l'Union européenne.
Ce qui porte à environ un milliard d'euro l'aide que l’UE a octroyée à la Côte d'Ivoire, sur la période 2000-2013. La seconde convention était relative à un accord de prêt avec le Fonds saoudien de développement en vue du financement du projet de construction d'une route bitumée de 91 km, reliant la ville de Bouna à la Frontière du Burkina Faso, en passant par la ville de Doropo. Ce nouvel accord de prêt du Fonds au profit de la Côte d' Ivoire porte son investissement à 11,6 milliards de francs CFA. Ce projet s'inscrit dans le cadre du désenclavement des zones rurales. Il a pour objectifs de réduire les coûts de transport et les coûts d'exploitation des véhicules, à améliorer la circulation sur la route en réduisant considérablement le temps de parcours, à promouvoir les échanges et à faciliter la commercialisation de la production agricole entre la Côte d'Ivoire et le Burkina-Faso et à améliorer le réseau et la qualité des infrastructures routières ainsi que leur interconnexion transfrontalière.