FRATERNITE MATIN
C'est ce lundi 25 novembre que le président de la République Alassane Ouattara effectuera sa toute première visite d'État dans la région du Gbêkê (centre). Alassane Ouattara se rendra à Bouaké, Sakassou, Béoumi, Botro, N'djébonoua, Diabo pour écouter les préoccupations du peuple Baoulé qui a aussi souffert lors de la crise militaro-politique. Certainement, la cohésion sociale, la réconciliation, le développement économique et les questions politiques meubleront le séjour du président dans le centre du pays. Mais avant cette visite, de nombreux travaux de réhabilitation ont été entrepris pour soulager les populations. Toutes les grandes artères et les ruelles affichent une image reluisante. De nombreuses localités ont bénéficié d'infrastructures de base grâce au Programme présidentiel d' urgence (PPU).
LE DEMOCRATE
Le secrétaire général et porte-parole du Front populaire ivoirien (FPI), Laurent Akoun, a été libéré samedi en début d' après-midi après une garde à vue de plusieurs heures à la Direction de la surveillance du territoire (DST) où il avait été conduit. Le secrétaire général et porte-parole du FPI avait été interpellé dans la matinée à l'aéroport Félix-Houphouët-Boigny par des agents de la DST alors qu'il était, avec son épouse et sa fille en partance pour Paris, selon lui, pour des raisons médicales. Au FPI, on parle d'arrestation arbitraire et de harcèlement politique d'autant plus que Laurent Akoun n'est frappé d'aucune interdiction de sortie du territoire, selon le parti de Laurent Gbagbo. Dans un communiqué du gouvernement envoyé à la presse, les autorités précisent que Laurent Akoun est interdit de sortie du 28 février 2013 au 28 février 2014, suite à sa condamnation du 31 août 2012. Laurent Akoun avait écopé de six mois de prison ferme, un an de privation de droits civiques et un an d'interdiction de paraître sur l'ensemble du territoire sauf dans son village natal.
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
"Les économies sont imbriquées les unes dans les autres parce que nous sommes dans une nouvelle étape de la mondialisation où la notion de partenariat est essentielle". Tels ont été les propos de la ministre française du commerce extérieur, Nicole Bricq, lors du lancement du forum Africa-Europa tenu mardi et mercredi à Abidjan. Selon la ministre, il s'agit d'aller au-delà du simple contexte d' exportation. Mais il faut parler d'internationalisation des entreprises qui sont des chaines de valeurs mondiales où chaque partenaire doit pouvoir trouver sa place : "C'est une relation nouvelle d'entreprise à entreprise mais aussi d'Etat à Etat". Elle a également souligné que le couple Afrique-Europe a de l'avenir à partir du moment où prévaut la coopération. Même si, poursuit-elle, les entreprises africaines rencontrent des difficultés pour identifier en Europe les partenaires appropriés, susceptibles de leur proposer de façon concurrentielle et compétitive les services et produits dont elles ont besoin pour la conduite de leurs activités. Néanmoins grâce à cette convention d'affaires, "les entreprises pourront identifier en Europe et particulièrement en France, ces prestataires et opérateurs qui peuvent leur faire les propositions adéquates".