FRATERNITE MATIN
La 17ème session ordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de l'Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) s'ouvre demain jeudi à Dakar au Sénégal où est attendu le même jour, le président Ouattara. Le lendemain vendredi, se tiendra une session extraordinaire de la conférence des chefs d'Etat et de gouvernement de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'ouest (CEDEAO). A ces deux grands rendez-vous, où on discutera de questions économiques et des crises (Nord-Mali, crise post-électorale en Guinée, prochaine présidentielle en Guinée-Bissau), la participation du président ivoirien, Alassane Ouattara, est attendue. Les chefs d'Etat de la sous-région auront l'occasion de dégager une vision d'ensemble sur le sommet sur la sécurité en Afrique prévu à Paris. Le président Alassane Ouattara, en sa double qualité de président chargé de la recherche de financements à long terme des économies de la zone monétaire ouest-africaine et président en exercice de la CEDEAO partagera une fois de plus sa vision économique et intégrationniste de la région.
L'INTER
"Tous les sites non autorisés seront fermés et tous les orpailleurs non recensés expulsés". Ainsi en a décidé le gouvernement ivoirien à l'issue du dernier conseil des ministres vendredi pour assurer la maîtrise et les conséquences de l'exploitation artisanale de l'or. Pour les autorités ivoiriennes, la décision est motivée par le fait que l'orpaillage s'exerce "dans la plus grande illégalité et en dehors des règles de l'art du métier, avec l'utilisation de produits toxiques et polluants tels que le mercure et le cyanure". En guise de solution, le gouvernement a annoncé l'organisation et l'encadrement du secteur pour en faire "une activité formelle, légale, qui utilise les techniques internationalement acceptées et tenant compte des critères recommandés sur le plan social et environnemental". Un expert salue la volonté des autorités ivoiriennes de codifier l'activité artisanale minière. "Cependant, elles (autorités) devraient vite aller au-delà de la mise en place d'un simple "plan d'action" tel que présenté pour rapidement mettre en place une "structure légère" à durée non limitée, opérationnelle rapidement avec une autonomie financière d'action et de gestion", a conseillé Famoussa Camara. Selon lui, cette structure devra "jouer un rôle d'une part de coordination, d'organisation, de facilitation, d'appui, de promotion et de développement pour cette activité socio-économique et d'autre part, servir d'interface entre ladite activité, les organisations partenaires de développement, le secteur privé professionnel de la production industrielle minière, de même que les ONG et l'administration".
L'INTELLIGENT D'ABIDJAN
Dans le cadre de la commémoration de la Journée nationale de la solidarité en Côte d'Ivoire, la ministre en charge de la Solidarité, de la Famille, de la Femme et de l'Enfant innove avec la tenue les 5, 6, 7 novembre d'un salon national de la solidarité dénommé "Agir expo 2013" au parc des sport de Treichville (Abidjan). "Solidarité et réconciliation nationale : la question des victimes de guerre", tel est l'intitulé de cette journée qui vise, selon la ministre, à mettre en relief, l'importance de la prise en charge des victimes de guerre comme un facteur essentiel à la réussite du processus de réconciliation nationale. "La question des victimes de guerre occupe une place prépondérante et devra être traitée avec toute la détermination que cela requiert. Nous espérons à travers les activités de la Journée nationale de la solidarité et le salon, apporter des réponses aux besoins de milliers d'Ivoiriens, des populations en détresse et aux victimes de guerre qui se sentent esseulées dans leur mal. Notre pays a besoin de plus de paix, de plus de solidarité et de réconciliation nationale. Dans cette perspective personne ne doit être laissé pour compte", a souligné Anne Désirée Ouloto. La ministre a promis d'œuvrer pour mettre fin à la question des victimes de guerre avant la fin de 2015 et a révélé que des questions pendantes sur les victimes de guerre seront analysées au cours du conseil des ministres du mercredi 23 octobre 2013.