FRATERNITE MATIN
Pour le palmier à huile, la tendance actuelle est à la production durable qui prend en compte la responsabilité civile, sociale et environnementale. Le Centre national de recherche agronomique (CNRA), déjà en pointe sur ces questions, a mis en place un système de certification de production des semences. Objectif, accroître le rendement des parcelles dans le respect des normes d'éthique et de conception. Profitant du Congrès africain de l'huile de palme, la plate-forme censée redorer l'image de la spéculation, le responsable qualité de l'institut ivoirien de recherche a expliqué, mardi à Abidjan, que la production de semences implique forcément, aujourd'hui, des procédures de contrôle efficaces. Aussi, Alidou Kamagaté s'est-il félicité de ce que le système de production et de commercialisation des semences de palmier à huile a été certifié Iso 9001 version 2008. Une performance qui devrait renforcer la compétitivité des espèces oléagineuses, comblant ainsi le déficit prévisionnel par une production à grande échelle. Les semences sélectionnées de palmier à huile, a confirmé M. Kamagaté, garantissent une production élevée et stable dans le temps.
LE DEMOCRATE
Une table ronde a réuni mercredi à Abidjan des représentants de l'Union européenne et des membres du gouvernement ivoirien. Cette rencontre qui s'inscrit dans le cadre du dialogue politique vise à permettre aux différents acteurs d'échanger de façon directe sur des sujets d'ordre politique, économique et social. C'est le ministre d'Etat, ministre des Affaires étrangères qui a ouvert les travaux. Dans son discours introductif, Charles Koffi Diby, a indiqué que les points à aborder sont entre autres la situation socio-politique de la Côte d'Ivoire et le processus de Kimberley. Quant au chef de la délégation de l'Union européenne, Thierry de Saint Maurice, il a assuré le gouvernement ivoirien de la disponibilité des membres de son institution à conduire les échanges dans un dialogue de réciprocité et de franchise. Il a précisé que les questions au centre des débats sont entre autres celles de la justice, de la réconciliation nationale et de l'économie. La réponse à toutes ces questions vise, selon lui, à permettre à la Côte d'Ivoire d'atteindre son objectif d'être un pays émergent à l'horizon 2020.
SOIR INFO
Plusieurs téléphones portables ont été saisis dans des centres du Brevet d'études du premier cycle (BEPC), entre les mains de candidats, mardi et mercredi. Mais selon l'Inspecteur général du ministère de l'Education nationale, Kourouma Ibrahima, leur nombre n'atteint pas les 2600 saisis au BEPC et au Bac, l'an dernier. Le sort de ces derniers cas est d'ailleurs scellé. Selon Kourouma Brahima, ces outils de communication ne retomberont plus entre les mains des propriétaires. Pour lui, remettre ces téléphones portables aux propriétaires serait synonyme d'encourager la fraude, vu que la plupart affichait, au moment de la saisie, des réponses à des questions de sujets que les candidats traitaient. Notons que l'usage du téléphone portable est interdit, dans les centres d'examen. Cela fait partie des consignes qui figurent au dos des convocations.