Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

La coopération entre le Japon et la Côte d'Ivoire est fructueuse. Cela s'est encore matérialisé lundi à travers la remise officielle de 12 500 tables-bancs d'une valeur de 500 millions de francs CFA au ministère de l'Education nationale et de l'Enseignement technique. Un acte que la ministre Kandia Kamissoko Camara a jugé salutaire "parce que répondant à un des besoins fondamentaux de nos écoles". Le problème de mobilier scolaire qui se pose avec acuité est accentué, entre autres, par une demande sans cesse, croissante de tables-bancs, tant dans l'enseignement primaire que secondaire, dira-t-elle. Avant de relever que cette situation constitue l'une des difficultés qui entravent le droit à l'éducation des enfants. L'ambassadeur du Japon, Inoue Susumu, a indiqué que cette dotation a été financée par le Fonds de contrepartie des dons japonais hors projet. Elle est destinée à 25.000 élèves de 195 établissements. Avec pour objectif : "réduire le déficit en mobilier scolaire car la crise traversée par la Côte d'Ivoire a engendré la détérioration de nombreuses infrastructures scolaires".

LE PATRIOTE

Le Conseil national de la presse (CNP) a rendu lundi le verdict de la délibération de sa 13ème session ordinaire tenue le 6 juin. Selon le président de l'organe de régulation de la presse écrite en Côte d'Ivoire, le CNP a démarré, depuis le 23 octobre 2012, une mission de contrôle et d'évaluation dans 60 entreprises de presse éditant 70 journaux. Cette mission, d'après les dires de M. Lakpé, a eu pour but de sonder la santé économique de ces sociétés et la conformité de leurs rédactions avec la loi portant régime juridique de la presse. Vu le caractère alarmant des résultats de cette étude, le CNP a décidé d'accorder, pour compter du 28 mars 2013, un nouveau délai de deux mois à toutes les entreprises pour qu'elles se conforment à la loi portant régime juridique de la presse. Ainsi donc, à la fin de ce moratoire, les délibérations du 6 juin dernier ont permis au CNP de déterminer quatre catégories d'entreprises. Il s'agit de "celles qui respectent l'ensemble des critères légaux". Elles sont au nombre de neuf. "Celles respectant au moins les trois quarts de ces critères et qui sont mises en demeure". Elles sont au nombre de 26. "Celles ne présentant pas les caractéristiques d'une entreprise de presse" et qui sont sous le coup de la suspension. Elles sont au nombre de 34. A ces dernières s'ajoutent 17 autres qui n'ont pas été visitées par le CNP parce qu'ayant disparu du marché.

LE MANDAT

Un atelier de validation du programme de libération des domaines publics et privés s'est ouvert lundi à Abidjan. Il a un objectif clair : mettre en place un plan opérationnel déterminant le mode opératoire, un chronogramme et l'évaluation des moyens nécessaires en vue de "déloger" les hommes en armes ayant, par leur usage abusif, occupé des écoles, des centres de santé, des bureaux, des usines, des hôtels, des résidences publiques ou privées, des plantations, etc. Avant l'entame des travaux, le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a indiqué que la libération des sites est inhérente à la sécurité et à la réconciliation nationale. Selon lui, le droit de propriété qui est un droit protégé par les lois doit être appliqué pour conforter l'Etat de droit. Pour sa part, le ministre chargé de la Défense, Paul Koffi Koffi, a appelé les Ivoiriens au "civisme". Pour boucler l'opération, il a proposé une période pilote centrée sur la ville d'Abidjan, sa banlieue avant d'atteindre l'étendue du territoire national. "Cette période pilote se décompose en une phase de sensibilisation et de communication de trois mois afin de permettre aux uns et aux autres de s'y préparer et s'exécuter en toute tranquillité puis une phase de libération de six mois", a souligné Paul Koffi Koffi.