Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

La Journée mondiale sans tabac a été célébrée vendredi en Côte d'Ivoire et à travers le monde. Pour cette édition, l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses partenaires ont axé "la Journée mondiale sans tabac 2013 sur l'interdiction de la publicité en faveur du tabac". En Côte d'Ivoire, conformément au décret présidentiel d'application de la loi sur l'interdiction de fumer dans les lieux publics et transports en commun, la ministre de la Santé et de la Lutte contre le sida, Dr Raymonde Coffie-Goudou, vient de lancer une campagne de sensibilisation. Après cette sensibilisation, le gouvernement passera à la répression. Toute chose qui l'a conduite au Centre hospitalier universitaire (CHU) de Treichville, à la gare des taxis communaux du centre où elle a affiché des spécimens de signalisation d'interdiction de fumer sur les véhicules. Un geste qu'elle a repris par la suite dans un restaurant de la place. Selon une étude de l'Oms, le tabac tue chaque année près de six millions de personnes. Parmi ces individus l'on dénombre "plus de 600.000  non-fumeurs qui sont ainsi victimes du tabagisme passif."

 LE PATRIOTE

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 François Hollande recevra mercredi à l'Unesco (Organisation des Nations Unies pour l'éducation, la science et la culture) le prix Félix Houphouët-Boigny pour la recherche de la Paix en récompense de l'intervention de la France au Mali et invitera à cette occasion plusieurs chefs d'Etat africains à un déjeuner à l'Elysée, a indiqué vendredi la présidence de la République. Ce prix qui récompense le chef de l'Etat "pour sa contribution considérable à la paix et à la stabilité en Afrique" lui sera remis par le président du Jury, Mario Soares, ancien président de la République du Portugal, a-t-on précisé de même source. La cérémonie est prévue à 14h30 au siège de l'Unesco, où M. Hollande prononcera un discours. Auparavant, il recevra à déjeuner à l'Elysée des chefs d'Etat Africains et des membres du jury du Prix, selon le communiqué.

 LE MANDAT

Laurent Gbagbo est prêt et combatif avant sa comparution mardi prochain devant la Cour pénale internationale (CPI) de La Haye pour une audience de confirmation des charges, quatre chefs de crimes contre l'humanité, rapportent ses proches. L'ancien président ivoirien est notamment accusé de meurtres et de viols qui auraient été commis au cours des quatre mois de guerre civile qui ont conduit en 2011 à sa chute, causé la mort de 3.000 personnes et poussé un million d'Ivoiriens à fuir. Mais Laurent Gbagbo considère qu'il n'existe aucune charge le visant directement dans le dossier de 58 pages de la procureure générale de la CPI, Fatou Bensouda, et que son éventuelle condamnation ne pourrait être que politique.