Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Le président ivoirien Alassane Ouattara a plaidé mercredi à Yamoussoukro pour la mise en place d'instruments modernes pouvant permettre à la sous-région de lutter efficacement contre le terrorisme. C'était à l'occasion de la cérémonie solennelle d’ouverture du 42ème sommet ordinaire des chefs d'État et de gouvernement de la Communauté économique des États d'Afrique de l’ouest (CEDEAO). Parlant des institutions de la CEDEAO, il a souhaité la poursuite des "réformes hardies" pour la rendre davantage efficace car les enjeux sont immenses et les défis multiformes. Au nombre de ces défis, la paix et la stabilité en Afrique de l'ouest. C'est pourquoi, Alassane Ouattara s'est réjoui des résultats obtenus dans la résolution des crises en Guinée- Bissau et particulièrement au Mali. Le président du Tchad, non membre de la CEDEAO, a appelé les troupes ouest-africaines et maliennes à se déployer dans le nord du Mali face aux djihadistes.

LE NOUVEAU REVEIL

La région de Gagnoa (centre-ouest) aura l'un des plus grands hôpitaux de l'Afrique de l'ouest. Cet hôpital, fruit de la coopération sino ivoirienne, est bâti sur une superficie de 2,8 hectares. Les travaux qui ont débuté le 18 avril 2009 ont pris fin depuis le 30 septembre 2010. Près de trois ans après, cet édifice remis officiellement aux autorités ivoiriennes le 25 novembre 2011 sera inauguré lundi mars par le chef de l'Etat, Alassane Ouattara, en présence de l'Ambassadeur de la République populaire de Chine, Zhang Guoqing. Avec une capacité d'accueil de 104 lits, dont 34 en chirurgie, 34 en médecine générale, 18 en gynécologie, 18 en pédiatrie. L'Hôpital général de Gagnoa qui abrite en plus d'un scanner tous les services médicaux, dispose de services techniques connexes dont une cuisine, une buanderie, un château d'eau, un groupe électrogène de secours de 500 Kw, une station d'épuration des eaux usées, une morgue de 10 places, un incinérateur pour la destruction des déchets médicaux. L'inauguration de l'hôpital général de Gagnoa est la preuve de la bonne santé des relations entre l'Etat de Côte d'Ivoire et la République populaire de Chine.

L'EXPRESSION

Voix enrouée, lecture hésitante. Le président tchadien Idriss Deby Itno ne respirait pas visiblement la grande forme mercredi à l'ouverture du sommet de la CEDEAO à Yamoussoukro. Mais cela ne l’a pas empêché de cracher ses vérités à ses hôtes. Chacun en a eu pour son grade. Sans citer le capitaine putschiste malien, Amadou Sanogo, il l'a invité à rejoindre le front que de mettre les bâtons dans les roues du président de la transition. "Aux soldats maliens, votre place est au front pour accomplir votre devoir de protection des populations", a insisté celui qui a perdu 25 des 2. 000 soldats déployés au Mali. Idriss déby Itno n'a pas raté l'état- major de la CEDEAO qu'il juge "indolent" face à la gravité de la situation au Mali. "L'heure n'est plus aux discours mais plutôt à l'action, l'ennemi n'attend pas. Nous appelons l'état-major de la Cedeao à accélérer le déploiement des troupes dans les zones libérées", a-t-il soutenu. Même ton de fermeté à l'égard de la classe politique malienne invitée à taire ses querelles byzantines pour privilégier l'intérêt général.