FRATERNITE MATIN
Quand vendredi les experts venus des 15 Etats de la CEDEAO quitteront Abidjan, ils devront avoir ficelé, enfin, les textes qui régiront le Tarif extérieur commun en douane (Tec). Le commissaire de la CEDEAO chargé du Commerce, des Douanes, de l'Industrie, des Mines, de la Libre circulation et du Tourisme, Ahmed Hamid, les y a ardemment invités, lors de la cérémonie d'ouverture. Parce qu'il estime que la mise en œuvre du Tarif extérieur commun a accusé "un retard considérable sur le calendrier arrêté par les instances décisionnelles de la CEDEAO". Pour lui, "il y a eu suffisamment d'échanges sur le dossier. Il faut maintenant conclure". Depuis mardi donc, les experts ont entre leurs mains l'avant-projet du Tec-CEDEDAO qu'ils sont en train d'examiner, en vue d'une approbation.
L'INTER
Nommé le 17 avril, le Premier ministre malien, Cheikh Modibo Diarra, vient de rendre le tablier après seulement huit mois d'exercice. Le moins que l'on puisse dire, c'est que l'astrophysicien aura fait un passage de météore à la tête du gouvernement. Rien ne présageait vraiment cette démission. M. Diarra devait se rendre lundi en France, pour des raisons médicales. Alors que ses effets étaient déjà embarqués sur le vol, ordre a été donné par le capitaine Amadou Sanogo de les débarquer. Le Premier ministre informé de l'incident n'aura pas le temps de se remettre de son émotion, qu'il est cueilli à sa résidence par une escouade d'affidés du capitaine Sanogo qui le conduisent manu militari à la caserne de Kati, chez leur patron. Les échanges avec l'ex- chef putschiste auraient été houleux. C`est donc au sortir de ce tête-à-tête que Cheick Modibo Diarra s'est directement rendu dans les locaux de l'Office de radio et de télévision malienne (ORTM), pour annoncer sa démission.
LE MANDAT
La juge unique de la Cour pénale internationale (CPI), Silvia Fernandéz de Gurmendi, a reconnu mardi que la date de l'audience de confirmation des charges contre Laurent Gbagbo a maintes fois été reportée compte tenu des éléments constitutifs de la procédure. Toutefois, elle n'a pas caché sa volonté d'évacuer le dossier Laurent Gbagbo en 2013. "L'audience de confirmation des charges n'est pas un procès avant un procès, ni un mini procès. Cela fait un an que nous avons une procédure qui ne commence pas", a-t-elle introduit avant de proposer le mois de février 2013 comme période au cours de laquelle l'audience de confirmation des charges pourrait se tenir.