Revue de la presse ivoirienne

Afriquinfos Editeur
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FRATERNITE MATIN

Agissant sur instruction du président de la République, le ministre de l'Intérieur, Hamed Bakayoko, a tenu jeudi à l'endroit des membres de la confrérie "dozo" (chasseurs traditionnels supplétifs FRCI), un discours de fermeté. Il leur a enjoint de ne se confiner désormais que dans leurs missions traditionnelles qui relèvent de l'initiation qui confère à chacun d'eux la qualité de "dozo". Sur un ton empreint de fermeté, le premier responsable de la sécurité nationale invite les "dozos" à ne pas s'immiscer dans les missions de la police, la gendarmerie et toutes les autres forces régaliennes de l'Etat. Le ministre d'Etat, Hamed Bakayoko, par ailleurs, autorité de tutelle de toutes les organisations associatives comme celle de ses hôtes, tout en marquant sa reconnaissance aux "dozos" pour le rôle, combien important qu'ils ont joué, selon lui, dans la libération du pays lors des évènements douloureux de la crise post-électorale, leur demande de mettre de l'ordre en leur sein.

 NORD-SUD

 Mécontents, des militaires seraient tentés de se faire étendre depuis Bouaké (centre), confient des sources au sein de la 3ème région militaire. Voilà deux mois que près de 400 soldats n'auraient pas perçu leur solde. Le problème a surgi avec le lancement de l'opération de paiement main en main. Cette procédure a permis de découvrir des anomalies. Tout est mis en œuvre en ce moment pour traiter le problème. "Personnellement, cela fait deux mois que je n'ai rien reçu. Après des démarches auprès de la hiérarchie, il m'est revenu que j'ai le même matricule mécano qu'un autre frère d'armes. On ne peut donc pas me payer", grommelle un soldat. Avant de préciser: "Je percevais facilement mon salaire à la banque bien avant le paiement main en main".  Un autre militaire qui perçoit normalement sa solde reconnaît que le problème est réel et sérieux.

 L'INTELLIGENT D'ABIDJAN

 Un atelier de formation s'est ouvert jeudi à Yamoussoukro (centre). Il s'agit pour la ministre Anne Désiré Ouloto de réfléchir à la stratégie la plus idoine pour mettre fin au désordre urbain grandissant, par la mise œuvre des mesures prises par l'Etat. La finalité desdites mesures est de parvenir à restaurer l'ordre public et promouvoir la culture de la salubrité aussi bien dans les grandes villes que les petites agglomérations. C'est en substance le sens de l'atelier de formation auquel prend part le corps préfectoral. Cette session de formation vise d'une part à faire le diagnostic de l'organisation des missions et du fonctionnement des rapports entre l'Etat représenté par le préfet et les collectivités territoriales en matière de prise en charge de la problématique du désordre urbain en Côte d'Ivoire et d'autre part, à élaborer un plan d'actions à moyen terme, qui comprend des stratégies, des mécanismes ainsi que des outils pertinents devant désormais faciliter l'adaptation des relations entre les différents structures déconcentrées aux nouveaux défis.